Akamo Institut
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Akamo Institut

And it is the waltz of the dead who fall on the tiles…
 
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 Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies

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Sayuri Kurata
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MessageSujet: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptyVen 26 Déc - 22:48

« Un rêve… »

Sayuri baissa la tête pensivement. Elle se trouvait dans la cabine d’ascenseur qui devait l’emmener jusqu’au premier étage, où se trouvait sa chambre. Elle aurait bien pris l’escalier, par principe, ce n’était qu’un étage après tout, mais avec sa lourde valise parme, c’était assez délicat… et la jeune fille ne se distinguait pas par sa force physique.
Sayuri soupira. Elle repensait à la vision qui, deux mois auparavant, lui avait montré un lieu imposant devant lequel la jeune fille, car elle s’était néanmoins identifiée, se dressait timidement… lieu qu’elle avait reconnue ce matin comme étant son nouveau pensionnat, l’institut Akamo. Il était un peu tard pour se rendre compte de tout cela à présent.
C’était la dernière vision qu’elle avait eu.

« Dortoir 1, Chambre 6 »

La jeune fille repensa à son départ, tôt le matin. Son père avait pris la peine de rester pour lui dire au revoir, et cela lui avait fait chaud au cœur. Elle se souvenait être passée prier devant la tombe de son frère, et devant celle de sa mère, puis la magicienne avait pris un train jusqu’à Tokyo. Elle avait regardé le paysage silencieusement durant tout le trajet. Puis, après s’être un peu égarée en ville, elle avait fini par le trouver, ce fameux pensionnat dans lequel elle apprendrait à contrôler son pouvoir…

La porte de l’ascenseur se referma, et elle se retrouva seule dans le couloir vide du premier étage. Vêtue pour la première fois de son uniforme vert émeraude, la couleur de sa classe, par-dessus lequel elle avait ajouté le chaud manteau d’hiver, toujours celui de sa classe, et une écharpe verte enroulée autour de son coup. Elle secoua légèrement la tête, faisant ainsi voler ses cheveux bruns, comme pour se réveiller et chasser ce sentiment qui serrait le cœur depuis qu’elle était partie, et se dirigea vers les chambres rapidement.


* Chambre 6… J’y suis *


Sayuri s’arrêta. Ses grands yeux couleur d’Améthyste fixèrent un instant la porte, puis elle toqua fermement. Aucune réponse ne parvenant, elle sortit la clef qu’on lui avait remise et ouvrit. Elle fut soulagée de constater qu’il s’agissait d’une chambre classe mais assez simple. Parfaitement rangée, elle était d’ailleurs incapable de dire si quelqu’un était déjà installé, mais la jeune fille savait qu’elle devait avoir des colocataires, et elle se demanda l’espace d’un instant quel genre de jeune fille ce serait, espérant bien s’entendre avec elles, car bien évidement, ses visions ne lui étaient d’aucune aide, une fois de plus, et même si ça avait été le cas, elle n’aurait pas pu apercevoir le visage des élèves qui allaient partager sa chambre dans la mesure ou son don ne fonctionnait qu’avec les personnes qu’elle avait déjà rencontrées.

Légèrement épuisée après le voyage, et bien qu’elle sache qu’elle devait se rendre en cours le plus vite possible, Sayuri posa son sac et se laissa tombée sur un lit apparemment inoccupé en soupirant.

C’est à ce moment là que la porte s’ouvrit.


Dernière édition par Sayuri Kurata le Dim 1 Fév - 1:40, édité 8 fois
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Watanuki Ogawa

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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptyVen 26 Déc - 22:50

“...Sans folie pas de raison...”

Il ne prêta aucune attention à la portière de la voiture, regardant devant lui le regard dans le lointain...avec toujours cette expression ne reflétant rien d’autre que le calme et le sérieux comme il devait l’être. Il n’esquissa aucun mouvement lorsque la porte fut refermer par le chauffeur ni lorsque sa soeur vint se coller sur la fenêtre pour lui adresser un dernier au revoir. Watanuki tourna simplement la tête vers elle cette fois-ci son regard avait changé, pas en mieux non, il paraissait irrité et lasse de toujours répéter les même choses.

“-Momoko...”

De l’autre côte, à l’extérieur aucun son ne parvenait à l’oreille de celle-ci mais elle savait très bien ce qu’il venait de dire, lentement à regret elle se détacha de la vitre et vint rejoindre ces parents sur le trottoir devant la maison. Sans qu’elle le voit, Watanuki la suivie de regard jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité, à l’abris de la circulation tout de même dangereuse. Puis il reporta son attention de l’autre côté de la rue captivant le moindre détail de ce paysage bien que disons normal, pour garder le moindre petit souvenir d’ici... Il savait très bien qu’il n’y remettrait sûrement plus jamais les pieds.
Dans un sens il était heureux enfin c’est ce qu’il pensait car Watanuki ne savait pas très bien définir ce sentiment...

Le chauffeur personnel de la famille l’interpella pour le prévenir du départ de l’auto, beaucoup de gens aurait sursauté perdus dans leurs pensée, mais il ne répondit même pas, il jeta simplement un dernier regard vers Momoko, la voiture démarra et il partis...
Pendant un moment il pensait que ce départ l’aurait brisé mais rien, le chauffeur eu beau lui poser toute sorte de questions essayant de créer une discussion comme celle que l’on à avec son voisin de pallier lorsqu’on le rencontre à la boulangerie. Il répondait par des phrase courte et les questions qui n’étaient pas aux sujets soit des études soit du beau temps resté sans réponse. Watanuki fini par se lasser comme à son habitude et pour clore ce qu’il n’avait pas voulu commencer:


“-Au fond de moi, je sais, de même que dans ce monde il y a des gens qui vous rejettent, il y a aussi des gens qui peuvent vous tendre une main secourable... Moi, je vous rejette...”

Sans nul bruit, le chauffeur continua le trajet jusqu’au nouvel établissement du jeune héritier de l’entreprise Ogawa: l’institut Akamo...
Watanuki avait déjà plusieurs fois entendu parler de l’institut, en bien et en mal. Certain disait que c’était un très bon lieu pour l’éducation, des profs choisis sur le volet, une hygiène des lieux irréprochable, une ambiance de camaraderie telle que c’était impensable. Les gens avaient des idées diamétralement opposé, les autres disaient qu’il se passait des choses suspecte et dangereuse pour la vie des étudiant, l’ambiance était pesante et lourde entre les élèves que le meurtre commit commit n’était point là un accident mais l’oeuvre et c’était là que toute les idées fusaient: celle du diable, une organisation secrète, le gouvernement nous cache la vérité, le tuer serait un fou adorateur d’un seigneur quelconque sanguinaire désirant la fin du monde, d’autre disaient encore qu’après des expériences ratées des chien-loup-guépard-lion-crocodile-mouton-coccinelle auraient envahies la ville et tue les innocents.
Watanuki se remémorait toute les hypothèses toute plus stupides les unes que les autres qu’il avait entendu.

l’arrêt brutal de la voiture le sorti de ces pensée, il regarda autour de lui et attendit que la portière de la voiture s’ouvre, avec un sourire faussement aimable le chauffeur lui indiqua le bâtiment comme Akamo Institut lui souhaita un bon séjour et après avoir rapidement déposé ces valises remonta dans la voiture pour déguerpir au plus vite.
Pendant cela, Watanuki n’avait proféré aucun mot, il était lasse. Le route tranquille soit-elle avait été longue et au final longue, courte et même dans les meilleures conditions qui soit il aurait été lasse, fatigué. Ne portant aucun intérêt à savoir si en se retournant il apercevrait le chauffeur il se dirigea rapidement vers l’entrée d’Akamo.

Connaissant sa fragile santé ces parents ne lui avait donné que le nécessaire dans une petite valise à roulette et envahirait le reste plus tard. Il remit ces lunettes en place puis commença à monter les escaliers seulement pour rentrer dans le hall, il poussa la porte de son épaule et se retrouva seul dans l’entrée. Soupir, il sentait que tout cela serait ennuyeux à mourir, sans regarder autour de lui il se dirigea sans aucune curiosité vers le plan de l’institut, direction le premier étage. Il se retourna vers l’ascenseur au joie, c’était là ce qu’il désirait depuis qu’il avait lue: “premier étage”. Monter des escaliers bien que la valise ne soit pas lourde aurait été un calvaire et il n’avait pas tout simplement envi de se fatiguer pour rien. Toujours avec sa lenteur habituelle il marcha vers l’ascenseur, mais trop tard, du plan de l’institut il n’avait pas remarqué qu’une jeune fille sûrement elle aussi nouvelle facile à reconnaître grâce à la lourde valise qu’elle transportait avec elle, était déjà dans l’ascenseur... Ainsi Watanuki se vu refermé la porte au nez, avec un soupir, il revint au plan et chercha les escaliers.

Des marches, à perte de vue... Il arriva en haut de l’escalier à bout de souffle, serte c’était un escalier normal et même un enfant aurait été toujours en forme après ça, mais Watanuki faisait exception dû à une santé très fragile, il s’arrêta un instant pour reprendre son souffle, puis continua son chemin toujours le souffle court mais la vue d’un lit le faisait avancer plus vite, si bien qu’il faillît presque rater la porte de sa chambre.
Internement il jura contre celle qu’il l’avait condamnée à prendre les escaliers: la jeune fille à l’uniforme vers dont il ne savait pas le nom et ne voulait pas le connaître.
Il regarda l'écriteau sur la porte: chambre 6. C’était là, au bonheur , il allait pouvoir se reposer tranquillement dans un bon lit... sans personnes répondant au doux nom de Momoko pour le déranger... il poussa la porte, son visage ne laissait pas paraître ces pensé, mais plutôt le mal qu’il ressentait après toute ces maudites marches...
Il ouvrit la porte.

Et resta de marbre dans l’embrasure, là devant lui la jeune criminelle qui avait tentée de le faire mourir dans les escaliers. Il ne parlait pas, il ne bougea pas. Son regard faisait presque peur, froid, glacial même sérieux avec une pointe de calme à vous faire froid dans le dos. Pourtant on pouvait quand même voir qu’il était fatigué presque au bord de l’évanouissement. Puis détourna son regard accusateur de la jeune fille, reporta son attention vers son eldorado, il marcha vers un lit, posa sans ménagement sa valise, s’effondra sur la literie, enfouissant sa tête dans l'oreiller... pendant un moment il en regratta même sa soeur...

“-Ces études ici vont être longue... très longue...”

“...Il faut les deux... ensembles...”
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Sayuri Kurata
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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptyJeu 1 Jan - 20:18

[Désolé pour la petitesse du post é.è]

Sayuri fixa un instant le nouvel arrivant de ses grands yeux violets. Une expression d’incrédulité naïve mêlée à de la surprise s’était peinte sur son visage. Elle s’était rapidement relevée, lorsque la porte s’était ouverte, pour voir …un garçon ? Pourquoi était-il là ? S’était-il… trompé de porte ? La jeune magicienne le trouvait plutôt beau, les cheveux noirs, apparemment un peu plus âgé qu’elle, des yeux magnifiques… et un peu inquiétant. Pourquoi son regard si froid semblait lui adresser des reproches ? Elle en aurait presque culpabilisée, si elle n’avait pas été certaine de le rencontrer pour la première fois. Il n’avait pas l’air particulièrement heureux qu’elle soit là, et elle n’avait pas l’air de comprendre pourquoi il était là.

Tout en cogitant rapidement, la jeune fille avisa sa valise, il était donc nouveau lui aussi, et c’est à ce moment qu’elle remarqua son uniforme… noir ? Un uniforme noir ... Une classe humaine ? Mais alors, pourquoi … Un instant, pourquoi rentrait-il dans la pièce ? Les chambres n’étaient pas mixtes, si … ? Bon apparemment, si. Sayuri soupira discrètement… angoissée par son départ et la perspective de cette nouvelle vie, elle avait bien pu mettre de côté quelques informations plus où moins importantes, comme celle-ci… Pour elle, cela semblait être une évidence, de partager sa chambre avec des filles. L’évidence en question n’était vraisemblablement pas partagée par la direction du pensionnat. Donc, le jeune homme qui venait de rentrer serait… son colocataire ? C’était une blague ? Une fille ne peut tout simplement pas être dans la même chambre qu’un garçon ! Il devait y avoir une erreur. Sayuri réalisait lentement ce qu’il se passait, tentant de se persuader que tout allait bien. Car après tout, tout allait bien, non ?
Elle était magicienne.
Il était humain.
Les ennuies allaient commencer.


- Ces études ici vont être longues… très longues…


Sayuri sursauta. Perdue dans ses réflexions, elle avait totalement oublié de saluer le nouvel arrivant, arrivé environ deux minutes après elle et à présent allongé sur un lit, et de se présenter. Il ne l’avait pas fait non plus, mais cela n’empêcha pas la jeune fille de rougir de confusion, se rendant compte de son impolitesse. Si elle avait été moins embarrassée et fatiguée, la jeune fille se serait peut être aperçue que ce garçon inconnu avait apparemment besoin de se reposer, et elle se serait peut être éclipsée discrètement. Seulement, sous l’effet de sa propre fatigue, sa bouche travaillait plus vite que son cerveau, et, lui adressant un sourire, elle se mit à bafouiller d’un air confus et légèrement désolé :

- Ah… Bonjour ! Je suis Sayuri Kurata ! Je suppose que tu es… mon colocataire ?


Immédiatement après, Sayuri regretta et se mordit légèrement la lèvre… non seulement elle avait bafouillée malgré elle, mais ce qu’elle avait dit n’avait aucun sens : évidement qu’il logeait également dans cette chambre ! Ce n’était pas un touriste perdu avec pour but d’essayer tous les lits du dortoir ! Elle avait dit des choses plus cohérentes dans sa vie. Mais bon, elle était légèrement perturbée d’apprendre que son colocataire était un garçon … humain en plus ! Elle allait devoir redoubler d’effort pour préserver son secret…
Mais bon, à présent, il n’y avait plus grand-chose à faire. Si ce n’était… essayer de sympathiser avec cet humain. Elle avait déjà gaffée, et elle se retrouvait dans la même chambre qu'un humain, avec son statut de magicienne et cette rumeur comme quoi elle devrait servir l'humain ou l'humaine qui découvrirait son idendité, alors ...à ce rythme là, elle pensait n'avoir plus grand-chose à perdre…


Dernière édition par Sayuri Kurata le Sam 3 Jan - 1:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptySam 3 Jan - 0:49

(baka, tu sais que c'est pas grave poireau-chan, tu me connaît, non ??)

“Ai foi en toi-même et en tes amis...

Sa respiration était rapide et saccadé, il essayait de ralentir son souffle mais ne faisait qu’accélérer la chose, il se releva lentement s’en jeter le moindre regard à ce qui avait tout l’air d’être sa colocataire.
Il un temps de surprise, tout autour de lui était flou et ne pouvait que discerner des tâches de couleurs, il porta pour simple vérification la main à ces yeux, non il n’avait plus ces lunettes. Cette conclusion le rassura et l’inquiéta en même temps, ça vue n’avait pas baissé au point que même avec ces lunettes il ne voyait plus rien au contraire, depuis la dernière visite chez l’oculiste dernier endroit où il avait enlevé ces lunettes sa vue était bien plus mauvaise. Il soupira mêlant ainsi, satisfaction et irritation.
Il ne mit pas grand temps à les retrouver, même si cela n’était pas arrivée depuis longtemps, il avait l’habitude de chercher ces lunettes et là, encore plus de chance vu qu’il n’avait pas à les chercher dans l’impitoyable jungle qu’était sa chambre, indomptable, il n’avait jamais voulu la ranger, par caprice, se n’était qu’il y a très peu de temps que la jungle avait trouvée son maître après la nouvelle fortune et donc l’acquisition d’une femme de chambre.

D’un geste simple et rapide, la paire de lunette retrouva sa place, les meubles et objets leurs formes, les couleurs leurs tons d’origines, et tout ça à la bonne place.
Regarda autour de lui, une chambre simple, même trop banal enfin cela ne le changerait pas vraiment de son “chez lui” d’avant...
Il reporta son regard sur la jeune fille, ça non plus ça ne changerait pas, il voyait déjà l’écriteau au dessus de ça tête avec marqué en gros: Momoko. Il soupire encore et toujours il soupira. Puis se détourna pour se retrouver face à sa valise prêt à s’installer dans ce nouvel enfer.


- Ah… Bonjour ! Je suis Sayuri Kurata ! Je suppose que tu es… mon colocataire ?

Il se stoppa, net. Dans un sens il était vrai qu’elle ne connaissait pas Watanuki, elle ne pouvait pas savoir que presque toute tentative de discussion était inutile ou pouvait se retourner rapidement sur la jeune personne innocente et aimable qui avait engagée la conversation. Il ne prêta d’abord pas attention, continuant ce qu’il avait commencé soit de défaire la boucle qui maintenait sa valise fermer ce qui relevait d’un défi presque olympique pour lui. Il sentait le regard de la jeune fille dans son dos, pesant. Puis plus par politesse que par envie, il se retourna face à elle prêt à lui répondre... et puis zut, depuis quand il prêtait de l’importance à ce qu’on pouvait penser de lui.

Sans faire vraiment attention, il fit un geste brusque pour retirer un manteau coincer dans les nombreuses chemises de sa valise, ce qui en conclusion se résuma au bruit du téléphone portable s’écrasant contre le sol.

*ça me gonfle.*
Il se baissa pour le rattraper pour presque les lâcher aussitôt, sur son écran il pouvait lire:
16 nouveaux messages.
Sans en lire un seul il les supprima pas très discret vu qu’à chaque message supprimé la voie électronique du mobile retentissait: “Nouveaux message supprimé”. Puis sonnerie,

*ça me gonfle*
Il décrocha, un Allô, Allô résonnait à l’autre du fil, puis: “Watanuki ?? C’est Momoko à l’appareil.
*ça me gonfle, gonfle, gonfle*
Passablement irrité, il raccrocha sans au nez de sa soeur cadette, et pour ne plus être dérangé ne faisant pas dans la dentelle, enleva comme à son habitude la batterie du téléphone.

Un silence pesant s’installa, pas mal à l’aise mais voulant à tout prit enlever le regard qui lui portait la jeune Kurata, il brisa le silence, se rappelant de ces paroles comme s’il elle avait été prononcées:

“-Nan, je suis pas ton colocataire, je suis un dangereux prisonnier qui s’est évadé, accusé de plus de trente meurtres et cinq attentats...”

Il regarda sa colocataire avec froideur... nan mais ou était-il tomber, pendant un moment il pensait qu’elle avait complètement gobée son histoire, le portrait craché de Momoko, nan... c’était bien pire que Momoko. Il soupira, nan souffla, au bord de l’exaspération.

“-Ba... ils y a des rencontres auxquelles on ne peut échapper... Je suis navré de ne pas être aussi intéressant, je m’appelle Watanuki Ogawa, et oui je suis ton colocataire, désolé.”


Toute ces phrase, ces mots il l’aient prononcer avec une pointe de moquerie et d’ironie que seul l’idiot du village ne pouvait pas comprendre, il n’avait jamais caché ces sentiments ou la plus part du temps son aversion pour un personne. Cette fois-ci il ne détourna pas son regard, les préjugés qu’il avait sur la jeune fille comme ressemblent à Momoko était-il vrai ?? Si le résultat de l’expérience était oui ou non, les deux cas lui plaisait. Oui, il jouerait sur son côté maladif, seul et triste pour pouvoir l’embobiner et faire ces bons plaisirs ou corvées, et si c’était non, cela le changerait de chez lui.. il aimait les défis.

Il afficha un sourire rapide, furtif, une pointe de sadisme, il ne pouvait s’empêcher de penser à sa soeur, la jeune et tendre Momoko... Il revint à ces esprits, trop lente, Watanuki la trouvait beaucoup trop lente. À vrai dire, Watanuki trouvait tout le monde trop lent, il soupira, souffla même, puis ferma les yeux.


*calme toi, respire calmement, inspire, expire, inspire, expire...*

Après une grande réussite pour ne pas exploser de colère, non seulement elle paraissait intéressante, était d’une lenteur effroyable, mais le coup de l’ascenseur ne passerait pas... il lui ferait payer...
Pour ne pas recommencer à sombrer dans une lente folie, il se retourna pour vaquer à ces occupations soit défaire sa valise...


...Alors moi aussi je vais te faire confiance.”
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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptyMer 7 Jan - 16:31

[Hum, désolé du retard ^^"]

Combien de temps était-elle restée à le regarder dans le silence ? Quelques minutes ? Plus ? Moins ?

Il l’avait regardé l’espace d’un instant, avant de soupirer et de se détourner. C’était à ce moment là qu’elle s’était timidement présentée, et, depuis, il lui tournait le dos, il ne lui accordait pas un seul regard. L’avait – il seulement entendue ? Cela faisait mal d’être ignorée, mais, l’espace d’un instant, Sayuri se demanda si ce n’était pas plus mal : Si elle ne lui parlait pas et qu’il continuait de l’ignorer, il finirait par ne plus faire attention à elle, et ne remarquerait pas son changement d’attitude le jour où elle aurait une vision en sa présence, ce qu’elle redoutait. Elle secoua légèrement la tête. Non, ce n’était pas une solution, elle n’avait jamais agit comme ça, elle avait toujours été prudente et tout s’était passé pour le mieux ! Elle devait continuer sur cette voie, et rester naturelle. Seulement… elle n’avait jamais été aussi proche d’un humain, d’un humain inconnu, car son propre père était humain, et il y avait cette rumeur bien embêtante…

Il avait commencé à défaire ses bagages, il s’était à nouveau retourné vers elle, puis avait commencé à consulter son téléphone. Et elle, après s’être rassise sur son lit, elle restait là, bêtement, à le regarder, à le fixer de ses grands yeux violets, ne sachant qu’elle attitude adopter. Oh, et puis, elle avait toujours eu quelque chose à dire ! Timide, peut-être, mais pas muette ! On ne sondait pas le caractère d’un homme aussi silencieux, il fallait donc qu’elle lui parle, au moins un tout petit peu…


- Nan, je suis pas ton colocataire, je suis un dangereux prisonnier qui s’est évadé, accusé de plus de trente meurtres et cinq attentats …


Elle cligna des yeux, stupéfaite, et légèrement surprise. Elle avait recommencé une fois de plus à se perdre dans ses pensées, et, même si la jeune fille d’avait pas conscience du nombre de seconde, de minute qui avait pu s’écouler depuis qu’elle lui avait posé sa question, elle ne s’attendait plus à une réponse, et surtout une réponde aussi soudaine et… déconcertante.


- Ba… il y a des rencontres auxquelles on ne peut échapper… Je suis navré de ne pas être aussi intéressant, je m’appelle Watanuki Ogawa, et oui je suis ton colocataire, désolé.


Elle cligna des yeux une nouvelle fois, avant de comprendre pour de bon. Elle se mordit à nouveau la lèvre inférieure, fatiguée et endormie comme elle l’était aujourd’hui, elle avait bien failli croire son histoire de prisonnier, si elle n’y avait pas cru l’espace de quelques secondes… il avait un regard si froid, et il avait eu un ton si moqueur lorsqu’il s’était corrigé, qu’elle n’aurait même pas été étonné s’il avait vraiment été un tueur. Elle sourit légèrement, elle était bien naïve aujourd’hui, mettant ça sur le compte de la fatigue, après tout, il pouvait bien se moquer d’elle sur ce coup là. La surprise était passée, elle se ressaisit, elle avait suffisamment gaffé et cafouillé pour la journée, même s’il ne s’en était peut être pas rendu compte. Sayuri sentit sa confusion se dissipée, et, cette fois-ci, elle se réveilla un grand coup, retrouvant la sérénité qu’elle avait éprouvé le matin-même, en allant prier sur les tombes de sa mère et de son frère. La sérénité… et la tristesse. Mais après tout, il lui suffisait de mettre la tristesse de côté, elle devrait y arriver. Son sourire se transforma aussitôt en un sourire resplendissant et, tout en lui adressant un regard chaleureux, elle déclara sur un ton enjoué :


- Ce n’est rien ! Je suis ravie de faire ta connaissance, Ogawa-kun !


Watanuki Ogawa… c’était un beau nom. Alors comme ça, son colocataire était un humain ? Il avait l’air froid, pas particulièrement disposé à parler avec elle et de surcroît il l’avait ignoré ? Tant pis, on verrait bien ce qui se passerait. Pour l’instant, elle devait faire un maximum d’effort pour bien s’entendre avec lui. Après tout, pourquoi s’inquiéter autant ? C’était juste son colocataire, ce n’était ni un proche ni un camarade de classe, elle n’allait pas devoir le fréquenter tant que ça, alors elle n’avait pas besoin de se faire de soucis, il ne découvrirait jamais son secret. Jamais. Il lui suffisait d’être prudente.
Malgré tout, elle allait devoir le côtoyer tous les jours, et, même si elle ne le voyait que le soir, c’était quand même une raison pour être en bons termes avec lui. Elle chercha rapidement une phrase à dire, plutôt intelligente, pas trop indiscrète, elle ne voulait pas passer pour une fille trop curieuse.


- Dis, pourquoi es-tu venu ici, toi ?


Elle avait dit ça, une fois de plus, sur son ton jovial, tout en commençant elle aussi à défaire sa valise, suivant l’exemple du jeune homme. Elle admit qu’une fois de plus, sa phrase était inintéressante, et, un instant, elle se demanda si une question qu’elle avait voulue neutre n’était pas finalement indiscrète. Comme la jeune fille avait horreur de donner l’impression de vouloir connaître une personne en restant elle-même secrète, elle choisit d’en dire un peu plus sur elle-même, au risque de se faire passer pour une salle lycéenne qui mourait d’envie de parler de sa petite personne, et elle enchaîna immédiatement :


- Moi, j’ai décidé moi-même de venir ici, pour… me concentrer sur mes études, je suppose.

Mensonge. Enfin, demi-mensonge, elle avait bien décidé elle-même de venir ici, mais pour une raison bien différente. Se présenter à quelqu’un en mentant, était-ce le meilleur moyen ?


* Watanuki Ogawa-kun … au fond de moi, je crois que je suis vraiment heureuse d’avoir fait ta connaissance. *

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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptySam 10 Jan - 16:24

[^o^tu sais très bien que c'est pas grave, faudra te le dire combien de fois lol, fyeght ma chère XD !!]

C’est fou ce qu’on pouvait ranger une si petite valise, plus il sortait vêtements et choses complètement inutile, plus il était impressionné de la capacité de son sac...
Conclusion, oui il divaguait... peu de chose arrivait à capter son attention plus de quelques minutes.

Seule sa soeur pouvait entretenir une discussion de plus de deux minutes avec lui, mais la plupart du temps c’était elle qui parlait et non lui et celle-ci finissait en larme... et Watanuki, lui... repartait lassé de ne pas pouvoir entretenir une discussion plus... intéressante.
De quelles sujet elle parlaient ?? La plus part du temps de Watanuki... oui, elle aimait parler de son frère à... son frère... C’était une des raisons qui le poussait à la rabrouer, se raccrocher toujours à la même personne était-il une bonne chose ?? surtout quand, la dite personne partait pour une institut du nom de Akamo, perdu dans le lointain... Qu’on parle de lui, il n’en avait mais vraiment rien à faire, loin de là, mais tout le monde à déjà vécu cette situation, mais être le sujet de la conversation quand vous participer à la conversation est loin d’être agréable. Hors elle ne parlait que de ça, pourquoi ?? il n’en avait jamais su la raison. Dans le passé, dès le début Watanuki avait été distant avec sa soeur, et encore plus quand elle avait commencé à éprouver une admiration pour lui, et il lui avait enfin déclaré la guerre lorsqu’elle avait commencé à n’avoir que son prénom à la bouche. Nan vraiment il ne trouvait pas la raison... et dans un sens vu le caractère étrange de sa soeur, il avait peur de trouver le pourquoi du comment...

"-Ce n’est rien ! Je suis ravie de faire ta connaissance, Ogawa-kun !

Ouai, il devait s’ attendre à ce genre de réponse, lui ravi ?? Si seulement il connaissait ce mot autrement que d’être ravie d’être seul ou d’apprendre le décès de l’un de ces professeur particulier. Nan il ne l’était pas vraiment pour plusieurs raisons, mais celle qui occupait la plus grand place encore dans son esprit était, le coup de l’ascenseur. Il était pas mal rancunier dans son genre et il savait qu’un jour il lui ferait payé ça...maintenant quand ?? L’avenir nous le dira...

Silence...mot très connu de son vocabulaire, il aimait le silence, car lorsque le silence était d’ordre, il pouvait réfléchir à toute ces choses, toute ces pensées qui se bousculaient dans sa tête..


-Dis, pourquoi es-tu venu ici, toi ?

De quels droit elle osait ?? Non il fallait qu’il se calme... son réveil sur sa table de chevet avait déjà subit beaucoup de vol plané, le suivant serait sûrement le dernier... Il ne pouvait pas le perdre, même si il ne lui servait pas vraiment à grand chose en fin de compte sauf pour se défouler un bon coup au lieu de sans prendre à des choses importantes comme... nan il ne possédait rien qui n’avait de valeur à ces yeux sauf peut-être ces lunettes qui sans elles, il était presque aveugle...

- Moi, j’ai décidé moi-même de venir ici, pour… me concentrer sur mes études, je suppose."

Rapide pour parler voilà qu’il n’avait même pas le temps de répondre... voulait-il répondre ?? ba cela n’arrangerait rien s’il se disputait aujourd’hui avec sa colocataire... enfin au fond il s’en fichait complètement, mais se prendre la tête était même pour lui quelques fois ennuyeux à tel point qu’il était plus judicieux de ne pas... se prendre la tête et pour un fois d’y mettre un peu du sien.

C’était très dur pour Watanuki d’admettre qu’il devrait répondre avec politesse, enfin fallait pas non plus pousser mémé dans les orties (véridique, dicton de ma soeur ^^) il n’allait tout de même pas paraître pour ce qu’il n’était pas. Il serait juste light, voir faire un régime draconien côté insulte, blague qui sont pas des blagues, ironie, sarcasme et tout et tout...


“-Moi ?? Je suis là parce que...je croit que je tapait tellement sur les nerfs de mes parents et pourrissait la vie de ma soeur cadette qu’ils ont dû vouloir se débarrasser de moi...”

Nan mais quel boulet !! Il se frappa le front de la paume de sa main...oui il avait dit la vérité, mais à quelle prix ?? Mais bon se qui était fait et fait... Qu’est-ce que ces parents étaient stupide, oui c’était le mot qui convenait à merveille, si Watanuki était comme ça, ce n’était pas complètement mais, en parti de leur éducation minable qui l’avait complètement pourri. Deux solutions possible s’offraient pour les enfants élevés durement, soit il faisait blocus et devenait insolent et tout autre synonyme... soit il devenaient mous ce qui arrangeait plus les parents car à partir de là, il pouvait faire ce qu’il voulait...
Peut-être que si il était encore plus dur, Momoko ouvrirait les yeux pour voire qu’elle était complètement mais à présent, une telle chose était presque impossible car, les deux étaient séparés...sûrement pour que Watanuki n’est pas une “bonne” influence sur sa jeune soeur.


“me concentrer sur mes études.”
Combien de fois lui avait entendu: “concentre toi sur tes études !!” Nan , il n’en pouvait plus, déjà beaucoup plus intelligent que les autres du même âges que lui, il devait encore et encore étudier, pourquoi ?? Le travail de son père était certes dur, mais travailler jusqu’à se qu’il reprenne le flambeau familiale, c’était beaucoup plus qu’il fallait pour pouvoir diriger l’entreprise, alors pourquoi ?? Pour la bonne figure tout simplement, mais le mauvais caractère de Watanuki venait empiéter sur le travail qu’avait effectué ces parents pour qu’il soit “parfait”.


“...Calme et vivant, comme une marionnette...”

Pourquoi il fallait que le destin le choisisse pour finir avec eux, nan, c’est le coup du sort, une personne sadique avait dû changé les bébé à le maternité, il ne pouvait pas être du même sang que ces deux “parents” là...
Momoko par contre elle...c’était le portrait craché de sa mère en tout point, sauf celui que par rapport à l’adulte elle, plutôt sotte et simple d’esprit, voyant la vie en rose alors que la couleur de son paysage était d’une toute autre couleur...

Momoko Ogawa, il avait pourtant essayer de l’aider... à sa façon, mais les choses actuelles étaient bien différentes de ce qu’il avait prévu et puis de toute façon, il ne pouvait pas tout lui faire non plus !!

Sayuri kurata, il ne connaissait rien d’elle pourtant...

En oubliant completement sa colocataire-criminelle, il avait commencé à les comparer, nan il ne connaissait pas Kurata mais, ne disait-on pas: les yeux sont des livres ouvert sur les portes de notre âme ?? or les yeux de la jeune fille montrait beaucoup de choses, il se retourna faisant presque tomber son sac. Face à Kurata... silence, oui long silence, enfin nan pas vraiment un long silence mais l’espace-temps de Watanuki différent de celui des autre, ralentissant chaque instant de sa vie comme arrêtant le temps pour qu’il puisse en profiter plainement...Si pour certain cette phrase n’était pas très clair disons que, il ne resta debout sans rien faire que quelques seconde mais des secondes ne se transforme pas en minutes et des minutes en heures lorsque la tension monte ??

Au fond de lui il n’était pas aussi troublé que ces mots peuvent le dire, mais pendant un moment il afficha un vrai sourire, enfin... oui et non... Toujours trop compliqué ??Oui, il ne souriait pas comme d’habitude, cette fois si était différente enjoué oui, mot qui décrit bien la scène mais il gardait toujours cette pointe d’ironie qui ne lui faisait pas défaut, mais...

Il s’avança, non pas en courant ni de sa démarche austère et sérieuse, non cette fois-ci était différente, il voulait savoir...
Il se retrouva plus vite qu’il n’en fallait pour appeler à l’aide devant elle. Assise sur son lit, elle paraissait encore plus fragile que sa soeur, il devait être poursuivit toute sa vie par de jeune fille aussi frêle ?? était-ce un signe que plus tard, toute les filles qu’il connaîtrait serait des doubles de Momoko ?? Il ne demandait pas grand chose, mais oui, encore il voulait la raison, pourquoi ?? pourquoi ?? Pas que cela le dérangeait...enfin oui... non... bref, il voulait quand même pouvoir un jour parler avec quelqu’un fille, garçon fort, inébranlable que mes ses idées sombres ne pourrait pas faire changer !!

Il se mit à sa hauteur, lentement et vint s’approcher de son visage, ces yeux, trop de question sans réponse. Il ne voulait pas tout savoir, les pointes de mystères le rendait curieux mais il ne cherchait pas vraiment la vérité , mais pour les gens qui l’entourait c’était différent, pas qu’il voulait tout connaître de la personne, mais un mensonge était si vite arrivé... Non, Kurata n’était pour l’instant qu’une connaissance mais son rapprochement avec Momoko... Watanuki voulait savoir, devait savoir si elles étaient toute les deux sur de même base... Tout près de son visage, il sentait presque le souffle court de la jeune fille sur lui, qu’est-ce qu’il attendait, une réaction... Oui car même avec toute la volonté du monde entier, non Watanuki ne savait pas lire le livre de l’âme, d’ailleurs il ne connaissait personne qui puisse le faire...

Il enleva son sourire qui n’était déjà plus très prononcé, redevenu sérieux, et oui les miracles n’existe pas, pour lui. Transperçant, comme une lame qui pendant le temps d’un instant évitant tout obstacle pour ce qu’il voulait obtenir...

Depuis son enfance il avait été un enfant que l’on pouvait envié et plaindre, d’une famille de plus en plus aisé, pour ce qui été de l’argent il pouvait acheter à peu près tout ce qu’il pouvait, il avait l’argent nécessaire... encore faut-il avoir le droit, jamais il n’avait fêté son anniversaire et les fêtes de réunions de famille se résumait encore plus ennuyeuse que ses journées à étudier. Il ne sortait de la maison familiale, pour aller voir ces grand-parent qui habitait dans la montagne. Le médecin, les études et tout autres choses se faisait à domicile. Peu vraiment conscient de ce qu’il l’entourait, Watanuki avait comblé comme il le pouvait dans les livres, et internet bien que l’ordinateur ne devait servir qu’à faire des recherches en rapport avec son travail...

Jamais il ne sait plaint, Impassible... comme d’habitude...

Toujours en silence , il la regardait, cette fois-ci, il se lasserait comme toute les autres fois, mais intérieurement il voulait vraiment savoir comment elle allait réagir... La question se posait là... si elle réagissait de n’importe quelle manière que se soit...lui comment devrait-il réagir à son tour ?? Ba, il improviserait, comme il avait toujours réussi à le faire, jouer la comédie, mentir et juste après cafter, et promettre la vérité, il savait faire...

...Impatient...


“-Kurata-chan ??”

“Ce qui nous permet de considérer la beauté d’une fleur parfaite est le fait qu’on prend le temps de s’arrêter pour bien la regarder. C’est le fait de passer cet instant en un état de parfaite tranquillité, sans continuer notre marche vers le ciel...”
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Sayuri Kurata
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MessageSujet: Re: Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies   Il me faut une lumière pour éclairer nos deux vies EmptyDim 1 Fév - 1:58

[Waah le pavé que tu as fais O.O ... Je suis désolé désolé désolé , j'ai rarement été aussi en retard que ça. Toutes mes excuses Embarassed ... ]

- Moi ? Je suis là parce que … je crois que je tapais tellement sur les nerfs de mes parents et pourrissais la vie de ma sœur cadette qu’ils ont dû vouloir se débarrasser de moi …

Sayuri se mordit la lèvre de toutes ses forces, geste qu’elle faisait inconsciemment à chaque fois qu’elle gaffait. Cette fois-ci, elle l’avait peut-être fait un peu trop fort, et le goût chaud et amer du sang commença à se répandre dans sa bouche. Elle le savait, elle le savait que sa question était indiscrète ! Elle aurait dû s’en douter, toutes les questions qu’elle pouvait poser sur la vie de quelqu’un étaient indiscrètes. Mais quelle imbécile ! Si elle voulait faire dans la finesse, c’était raté. Enfin, passons.

Elle se sentait tout de même gênée d’avoir demandé ça à son colocataire, et elle était encore plus gênée par sa réponse. Lui, contrairement à elle, n’avait pas l’air particulièrement ravi d’être venu à l’institut Akamo. Elle, Sayuri, s’enchantait de finir sa scolarité ici. Non seulement elle apprendrait enfin à contrôler ses pouvoirs, mais la perspective de rencontrer d’autres magiciens de son âge la réjouissait. La ville d’où elle venait était curieusement dépeuplée de magiciens, les seuls étant elle, sa mère, aujourd’hui décédée, et un couple de vieillard. En effet, très passionnant. De plus, à cause du fait que ses visions puissent apparaître n’importe où et n’importe quand, la jeune fille avait toujours du restée prudente et à l’écart des enfants humains, alors elle était vraiment contente qu’un établissement comme Akamo existe, et était triste que sa joie ne soit pas partager par tout le monde. Mais il est vrai que Watanuki Ogawa était un humain, et que ce point là différenciait les deux lycéens. Il ne pouvait bien sur pas comprendre à quel point Akamo était un lieu merveilleux, et décisif pour la vie de Sayuri, il ne pouvait qu’y voir un simple internat, comme beaucoup d’humains.

« Ils ont dû vouloir se débarrasser de moi »

Le regard vague et pensif de Sayuri restait fixé sur sa valise, valise dont le rangement du contenu n’avait pas particulièrement progressé depuis que la jeune fille l’avait ouverte. Elle n’osait pas croiser le regard du jeune homme, et elle ne savait pas quoi penser non plus. Quelque part, elle se sentait triste pour lui. Des parents qui veulent se débarrasser de leur propre enfant, c’était horrible. Que ce soit vrai où pas, c’est ce qu’Ogawa devait ressentir, et elle était triste pour lui. D’un autre côté, pouvait-elle être triste pour quelqu’un qu’elle ne connaissait pour ainsi dire pas, qui détestait peut être que l’on soit triste pour lui ou autre chose encore ?

Sa sœur cadette… ces trois mots avaient immédiatement fait réagir Sayuri, et sans le vouloir la jeune magicienne de mit à penser à Shinji, son jeune frère décédé. Son regard s’assombrit… « Je pourrissais la vie de ma sœur cadette » … c’est ce qu’il avait dit. Ces mots, elle aurait très bien plus les utiliser pour elle et Shinji, car après tout, c’est bien ce qu’elle avait fait dans le passé, de pourrir la vie de son frère. Elle avait toujours cru devoir être stricte avec lui, comme son père l’avait été avec elle, pour son bien. Mais le rôle d’un père est différent de celui d’une sœur, et même si Sayuri s’était forcé à être dure avec lui, même si elle en avait souffert, celui qui avait été le plus malheureux était Shinji. Sayuri … n’avait pas voulu cela, mais pourtant elle avait été dure et sévère avec Shinji jusqu’à sa mort, et même si elle avait essayé de se rattraper et de se faire pardonner cette nuit là, à l’hôpital, il était trop tard. Aujourd’hui encore, même si elle essayait d’être ou du moins de paraître forte, il y avait toujours cet affreux sentiment de culpabilité, cette plaie qui ne se refermerait sans doute jamais.

Tandis qu’elle songeait à tout ça, une petite perle transparente avait coulé silencieusement le long de sa joue. La jeune fille s’en aperçue et l’essuya rapidement d’un revers de main. Après tout, d’après ce que son colocataire avait dit, la sœur cadette en question semblait être toujours en vie, alors elle n’avait pas de raison d’être triste, ni de la comparer à Shinji. Ça n’avait aucun sens, aucun. Et lorsqu’il avait dit qu’il pourrissait la vie de sa sœur cadette, cela n’avait probablement pas le même sens que celui auquel Sayuri pensait lorsque le souvenir de son frère avait ressurgi… probablement pas.

« Ah, tu as une sœur ? »
C’était ce genre de questions que Sayuri aurait aimé poser, ce genre de questions anodines mais qui obligent à se dévoiler… Elle aurait bien aimée poursuivre la conversation dans ce sens, mais après ce que le jeune homme avait dit, elle n’osait s’aventurer plus qu’elle ne l’avait déjà fait sur un terrain qui était probablement miné… sa famille. Elle se trompait peut-être du tout au long, mais peu importe. Elle leva enfin les yeux sur son colocataire, qui venait de se retourner, et le regarda pendant quelques secondes, sans savoir ce qu’elle attendait … elle avait même oubliée ce qu’elle voulait lui dire, et pourquoi elle s’était retournée, puisque de toute façon elle avait épuisé son maigre stock de question. Elle se souvint vaguement avoir vu le jeune humain se lever alors qu’elle était plongée dans ses pensées insignifiantes, et ne tilta réellement que lorsqu’elle réalisa que le visage d’Ogawa était juste devant le sien.


* Qu’est ce que … *


Alors qu’elle sentait ses joues rosirent et qu’elle esquissa malgré elle-même un léger mouvement de recul, la magicienne cligna des yeux et regarda son colocataire avec un étonnement naïf. Qu’est ce qu’il faisait ? Elle de comprenait pas trop … Elle ne voulait pas comprendre, et elle était complètement perdue, une fois de plus.

- Kurata – chan ?

- O…Oui ?


Perdue dans des pensées pour la énième fois depuis qu’elle était arrivée dans cette chambre, elle avait sursautée légèrement lorsqu’il avait dit son nom et avait répondu d’une voix hésitante. Elle ne savait pas trop quoi faire, en faite, elle était pétrifiée. Elle prenait lentement conscience de la situation dans laquelle elle était, et son teint palissait progressivement tandis qu’une lueur de crainte naissait au fond de son regard. C’était un humain. Un humain. Si il était resté à lui tourné le dos, à l’autre bout de la pièce, il n’aurait probablement pas remarquée le changement d’état de la jeune fille si jamais elle avait une vision, son regard absent et son air de zombie. Mais maintenant … non, impossible.
Et pourtant, les mêmes paroles ne cessaient de revenir en boucle dans l’esprit de la jeune fille.


* Ogawa-kun est un humain.
Il est trop près. Beaucoup trop près.
Je n’ai pas eu de vision depuis deux mois.
« Une vision pourra t’apparaitre n’importe où, n’importe quand » *


Jamais dans toute sa vie elle n’avait été si proche d’un humain, elle prenait un énorme risque. Ce qui l’inquiétait le plus, c’est le fait qu’elle n’est pas eue la moindre petite misérable vision depuis presque deux mois. Cela arrivait rarement. A vrai dire, enfant, elle avait déjà tenue six mois sans voir le futur, mais au bout de cette période elle avait eu des visions toutes les trois ou quatre heures pendant presque une semaine. Elle était encore enfant à l’époque, et cela restait un des plus mauvais souvenir qu’elle avait, elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie et en était restée traumatisée. Surtout à cause … de ce qu’elle avait vu dans ces visions. Rien que le fait de repenser à ça lui faisait peur, alors elle préféra ne plus y penser. Néanmoins, à part cette sombre et terrifiante parenthèse, cela restait tellement rare qu’elle n’est pas vu l’avenir depuis tout ce temps … que maintenant, à chaque instant, une longue crise de vision consécutive pouvait arriver. Et il fallait que cela arrive après son entrée à l’internat, évidement.

Cette peur d’être découverte, c’était le grand sujet de frayeur de Sayuri ces derniers tant… sa plus grande peur étant ses visions elle-même, et leur contenu morbide…

Mais pour l’instant, la jeune fille était assise sur son lit, probablement rouge comme une tomate, et son colocataire était en face d’elle.
Un regard où se mêlaient surprise, crainte, incompréhension … Un regard qui essayait de déchiffrer celui si étrange et si indescriptible du jeune lycéen.

« Ne me regarde pas, surtout pas »
C’est ce qu’elle voulait dire. Ces mots qui restaient bloqués au fond de sa gorge. Mais il ne pouvait pas la regarde plus longtemps, il ne pouvait pas. Si elle avait une vision, c’était son regard vide qui allait la trahir, qui allait donner le premier signe. Il aurait fallu une bonne dose de coïncidence pour que son don se manifeste à ce moment précis, elle le savait. Mais au fil des années, elle avait appris qu’elle était certainement la cible préférée des coïncidences…
Son père lui avait souvent répétée que la prudence ne coutait rien. Mais le fait d’être une des seules familles de magiciens de la ville, le fait d’avoir grandis seule, le fait d’avoir un pouvoir si terrifiant… tout cela faisait que la prudence de Sayuri s’était transformée en une peur, une véritable peur d’être découverte. Dans un lieu comme l’Institut Akamo, c’était quelque chose qu’il fallait qu’elle évite à tout prix. Elle était stupide d’être constamment sur ses gardes, elle le savait. Seulement, contrairement à d’autres magiciens, son pouvoir était… aléatoire ? Même en le contrôlant parfaitement, jamais elle ne pourrait vraiment « commander » ses visions, elle le savait très bien, c’était quelque chose qu’elle allait devoir traîner toute sa vie.

- Ne me regarde pas !

C’était ce qu’elle avait crié sans se rendre compte de ce qu’elle faisait. Elle recula rapidement, sachant bien qu’elle n’avait pas la force nécessaire pour repousser un garçon même si elle y mettait toute son énergie, et se cogna contre le mur. Elle détourna les yeux rapidement. Qu’avait-elle fait ? Elle lui avait hurlé dessus, il n’avait surement pas compris pourquoi. Elle serra les poings… elle était vraiment une idiote. A cause de sa peur d’être percée à jour, elle rejetait les humains, et en l’occurrence elle criait sur un colocataire certes un peu intimidant mais qui n’avait pas vraiment fait quelque chose de mal. C’était tout le contraire de ce qu’elle voulait en arrivant ici… à savoir tenter de se lier d’amitié avec des humains tout en restant prudente. Ce dont elle devait avoir peur, c’était de ses pouvoirs, pas des humains. Elle n’était vraiment qu’une imbécile après tout. Elle garda les yeux baissés, fixant un point invisible, et ajoutant dans un murmure…

- S’il… s’il te plaît.
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