Cours de mathématiques n°1 [libre]

Nombre de messages : 205 Date d'inscription : 31/10/2008

Karl jeta un coup d’œil aux différents emplois du temps, où n’étaient bien évidemment pas mentionnés les cours magiques. Un léger sourire suivit d’un léger rire s’ensuivit. Du premier coup d’œil, il avait remarqué que ceux des classes B et D étaient beaucoup moins chargés que ceux des deux autres classes. Comme quoi, il y en avait qui avaient de la chance et d’autres non. Il ne chercha pas d’explication plus loin, à présent qu’il travaillait ici, il aurait tout son temps pour demander le pourquoi du comment. Jusque là, il se la coulait douce, comme on aurait pu se l’imaginer en le voyant avachi sur son siège, les pieds sur le bureau, à regarder les trombinoscopes et les emplois du temps. Il était ainsi dans ses pensées quand sa montre émit un bruit strident. C’était l’heure. Son premier cours commenceraient dans une dizaine de minutes. Il avança vers la porte de la salle, sortant sa clef et l’ouvrit, comme pour inviter les élèves à entrer. Il rangea sa clef en retournant s’asseoir, d’une façon beaucoup plus conventionnelle que précédemment, à son bureau. Là, il regarda furtivement les élèves qui passaient, tentant de reconnaître certaines têtes à l’aide du trombinoscope, et regardant les places qu’ils prenaient, se doutant bien que la plupart iraient au fond. Il y en avait qui était en avance, d’autres presque en retard. Karl se plaisait de regarder cette armée miniature d’uniformes rouge, vert, bleu et noir. Se remémorant les emplois du temps, il repéra les « chanceux » et les « non chanceux ». Il se redirigea vers la porte pour la fermer, pas à clef, cette fois-ci, laissant passer un presque-retardataire essoufflé, puis il retourna à côté de son bureau pour se présenter.

« Bonjour, et bienvenue à ceux qui, comme moi, sont nouveaux ! Je suis votre nouveau professeur de mathématiques. Je m’appelle Karl Wolf. Nous n’allons pas commencer à faire des maths dès le premier cours, je vais plutôt en profiter pour vous connaître un peu mieux et me présenter. »

C’était une présentation bien banale, mais elle traduisait assez bien l’intention de Karl. Une année il avait été professeur principal d’une classe, ça le détendait toujours ces discussions pas forcément utiles pour les cours, ça donnait une meilleure ambiance… et ça se finissait souvent par un goûter en plus ! L’homme esquissa un léger sourire en se remémorant cela, puis il enchaîna :

« Cette année nous avons un programme assez varié, je vous demanderais alors par quoi vous voulez commencer : algèbre ou géométrie, puis si vous avez eu des difficultés les années précédentes sur certains points. Mieux vaut commencer avec de bonnes bases, sinon ça ne sert à rien. »

Il marqua un léger silence, observant l’expression des élèves. Ca faisait un peu monologue, mais bon… Il réfléchit légèrement à ce qu’il devait encore ajouter. Il opta pour le déroulement des cours, puis il aller arrêter de les soûler.

« Il arrivera que je vous demande parfois de faire certains travaux à plusieurs, autant en classe que… »

Il hésita un petit peu pour trouver les bons mots, il allait dire « autant en classe qu’à la maison », on ne pouvait pas vraiment dire ça dans un pensionnat, mais c'était une vieille habitude qu’il avait prise dans les écoles précédentes. Il se reprit puis enchaîna:

« Autant comme travail à faire en classe que comme devoir. Si vous avez certains problèmes, n’hésitez pas à venir me voir à la fin du cours, je suis là pour ça après tout.»

La présentation était enfin terminée, il n’en était pas mécontent, il conclut donc avec un sourire :

« Des questions ? »

Le réveil matin, voilà une invention dont il fallait brûler l’inventeur, ce n’était pas qu’il avait quelque chose de personnel contre lui mais Watanuki n’était pas du matin, ni du midi comme de l’après-midi en fait... Il ne bougea pas, se demandant si un jour il pourrait faire face à une situation qui ne serait pas ennuyeuse, de son vivant, jamais il n’avait rie et une petite voix au fond de lui attendait cet instant patiemment, petite voix qu’il fit rapidement taire, tout ce qu’il voulait maintenant et se n’était pas grand chose c’était... dormir. Au joie au génie qui un jour avait décidé d’inventer “la grasse matinée” , il n’aimait pas le terme mais c’était la meilleur expression pour d’écrire ce qu’il faisait...
Il fit le tri dans ces pensée, il avait cour aujourd’hui, de quoi ?? même lui n’en savait rien et... à quoi bon ?? Pendant un moment il ne bougea plus aux aguets, il s’attendait à quelque chose de bien précis...

Le réveil matin re-sonne exactement comme il l’avais prévu, il l’avait déjà entendu tellement de fois ce réveil... avait apprît le nombre de tic dans une heure, et à qu’elle tac on pouvait entendre un léger cliquetis là ou la roue était un peut abîmé... Il chercha sur sa table de nuit, d’un geste lent, maladroit. Sa proie en main, il marqua un temps de pause, sa main vibrait en même temps de le dit réveil matin.

Vol plané, puis silence dans la chambre. Conclusion: le réveil ne savait pas voler. Il soupira, puis écouta le silence, pas de bruit, rien... C’était suspect, il s’assit dans son lit et regarda rapidement autour de lui, silence... Nan c’était trop beau Watanuki sentait déjà arrivé le gag qui le ferait sortir de ces gonds.

Sonnerie, éclats de rires, oui il riait mais pas d’un rire cristallin et pure comme on pourrait croire... ho non... plutôt d’un rire qui voulait dire: “Et voilà, c’est toujours sur moi que sa tombe !!”.
Il chercha rapidement sur la table de nuit sa paire de lunette puis après avoir retrouvé ces lunettes, se retourna vers son sac. Pas sa valise, juste une sacoche ou il rangeait les choses indispensable, comme ces maudites paire de lunette ou... ce maudit téléphone portable...
Watanuki n’était pas surpris mais tout simplement, légèrement, passablement énervé. Jusqu’où allait-elle le suivre, même si il avait quitté la maison familiale, elle était à ces trousses et il ne pouvait espérer se réveiller à leur qu’il voulait... Il ne lu le message qu’en diagonale et dans le brouillard qu’il était n’en compris que la moitié... il passa rapidement sur les nombreux “je t’aime” qui composait le massage et ne lisait même pas les phrase qui commençait pas “je”, qu’est-ce qu’il en avait à faire, de “je” soit elle Momoko Ogawa, dès le jour de sa naissance il l’avait trouvait stupide rien qu’au regard, et au fond il trouvait que ce sentiment c’était confirmé...
“Ne fait pas trop de mal à ton réveil, tu sait très bien qu’il ne sait pas voler, blablabla bla blabla blaaa Momoko...” Il attendit en souriant, enfin... re-vol plané, le portable venait de rejoindre le réveil matin...

*la journée commence bien...*

Il ne retourna pas vers son lit, peine perdu, maintenant qu’il était réveillé pour de bon, il maudit sa jeune soeur espérant que là ou elle était elle subirait la réprimande.
Il passa un tour dans la salle de bain, et en ressortit comme, transformé... Même les desseins animés ne pouvait pas faire mieux... à part quelques mèches qui n’avait pas encore trouver leurs maîtres, il prit rapidement un sac, y fourra tous ce qu’il pouvait et trouvait, attrapa son étuis à lunette resté sur la table de nuit. Ferma la porte sans s'inquiéter du sommeil d’autris, de son sac il tira son emploie du temps... il était tard déjà... très tard, il haussa les épaules, tant pis...
Sans vraiment le vouloir Watanuki se dirigeait vers son premier court de la journée, il n’avait pas faim ce qui lui permettrait d’arriver au moins avant la fin des cours... Même si au fond de lui il entendait une petite voix lui susurrer l’idée de faire le mur, pourquoi pas ?? Après tout il s’en moquait complètement, il était pas mal intelligent, les mathématiques n’était qu’une formalité parmi tant d’autres pour le garçon... Il se demandait parfois pourquoi il devait suivre des cous qu’il avait déjà apprit quelques année auparavant, Watanuki était précoce, oui et ces parents voulait lui faire tout connaître, tout savoir... Il n’avait pas mit les pieds longtemps dans un établissement avant que ces parents ne décident qu’il suivrait des cours particuliers à la maison, de six heures du matin à sept heures et demie du soir, il travaillait sans discontinué, fin de semaines, vacances et jours fériés comprit.....Oui, il ferait une exception, aujourd’hui, il ferait le mur, l’école buissonnière...

*pas mal pour un début...*

Malheureusement pour lui (et sûrement pour le prof qui allait devoir le supporter) il ne se décida que d’une tel chose devant la porte de la classe, et il se retrouvait là, seul... À vrai dire, refaire le trajet dans le sens inverse lui plaisait guère et il préférait se caler dans une bonne chaise et passer la matinée à... ne rien faire...

Il ne prêta guère attention à frapper pour prévenir son arrivé et attendre la réponse du professeur... à quoi bon...
Il poussa la porte, se tenant comme il l’avait fait face à face avec sa colocataire, Son regard faisait presque peur, froid, glacial même sérieux avec une pointe de calme à vous faire froid dans le dos. Il souffla, pensant déjà aux remarque qu’on pourrait lui faire, et puis zut, la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe ou le sombre Watanuki...

« Des questions ? »

Watanuki affichait alors un sourire trouvant qu’il pourrait alors saisir une chance de ne pas finir dans le bureau du directeur et même si il était obligé il n’irait pas, c’était chose sur...

“-Oui”

Ne laissant pas vraiment le temps au professeur de bien comprend ce qui se passait il enchaîna avec le ton, qu’il parlait d’habitude, nan légèrement différent... plus provoquant et prétentieux que d’habitude...

“-J’aimerais savoir si... ho et puis nan vous ne pouvez pas comprendre...”

D’un air de défi, il restait là dans en attendant tout de même, il n’était pas aussi insolent que ça la réponse de l’adulte.

!! Guerre des générations !!

°^o^° !! FIGHT !! °^o^°

Nombre de messages : 205 Date d'inscription : 31/10/2008

Karl avait repéré un par un tous les élèves qui entraient dans la salle. L'air trop sérieux et trop distant de l'adolescent l'avait légèrement surpris, mais il lui donnait l'impression de compter parmi les élèves qui "savent". Peut-être sans apprendre, ou peut-être sérieux, en tout cas, il semblait avoir le profil d'une tête de la classe, ensuite, peut-être qu'il se trompait. Cependant, il avait l'air de ce qu'on pouvait appeler "carré". Un léger sourire se dessina sur le visage du professeur. Un adolescent d'apparence mature allait suivre le cours d'un grand enfant. On allait bien voir ce que ça donnerait.

Un uniforme noir, donc classe A, il faisait partie de l'une des deux classes les plus malchanceuses, aux emplois du temps les plus durs. Il le plaignait, entre les devoirs et les cours, les classes A et C avaient-elles le temps de sortir et de profiter de leurs après-midi? Moins que les classes B et D à son avis. Il émit alors trois suppositions: ces deux classes avaient un retard qu'elles devaient rattraper par des cours en plus, mais si tous les élèves ressemblaient à celui-là: Watanuki Ogawa, son hypothèse ne tenait pas la route. Nous passons donc à la deuxième hypothèse: la personne chargée des emplois du temps est doté d'un caractère se rapprochant du sadisme ou a une dent contre certains élèves. Cette hypothèse lui plaisait bien, mais si elle venait à s'avérer fausse, il restait toujours sa troisième et dernière hypothèse: le hasard. Pauvre Hasard! On lui met beaucoup de choses sur le dos à celui-là, et on s'en plaint trop. Sauf si la deuxième hypothèse était combinée à la troisième: le hasard est un vil sadique qui en veut à certains élèves des classes A et C. Enfin... Karl allait laisser de côté ses réflexions tordues dignes de sa fonction car le cours allait commencer.

Il donna ses explications sous l'oeil attentif de certains et l'oreille distraite de beaucoup. Il balaya la pièce de son regard océan afin de repérer des élèves susceptibles de s'être assoupis. A vue de nez, il ne semblait pas y en avoir, tant mieux d'ailleurs! Puis l'uniforme noir bien coiffé répondit, faisant à nouveau apparaître un sourire sur le visage de son professeur. En voilà un qui écoutait, c'était déjà ça.

“-J’aimerais savoir si... ho et puis nan vous ne pouvez pas comprendre...”

Karl l'écouta sans se détacher de son sourire. Il n'avait pas pour habitude de se prendre la tête. Certes, il était d'un naturel curieux. Très curieux même. Voire archi-curieux! Il allait parfois à s'en rendre malade. Mais on ne montrait pas ses faiblesses dès une première rencontre, il n'allait pas les montrer dès son premier cours, du moins pas celle-là. Il le fixa en écoutant sa réponse puis répondit simplement:

"Alors tu n'as pas de question."

Son regard se reposa sur ses élèves, son public, qui s'attendait certainement à une autre réponse. C'est vrai que ça aurait été drôle, mais il fallait garder le meilleur pour la fin, et avec cet élève, aussi bonnes soient ses notes, il allait sûrement beaucoup s'amuser. Perdre la face ne lui faisait pas peur, il attendait presque le summum de la perfection en matière d'auto-dérision, et cela ne semblait pas faire peur non plus à l'élève qui se voulait insolent. Karl en était d'ailleurs certain: il ne gagnerait pas facilement à ce jeu-là contre un adversaire de cette taille. Ce garçon semblait tout calculer d'avance et avoir complètement appris à garder son calme, jusqu'à ne plus oublier comment le perdre. Il continua donc:
[sauf s'il a été interrompu, dans quel cas j'éditerais le post]

"Quelqu'un a-t-il vraiment une question ou vous êtes tous à vous compliquer la vie à vouloir me demander des choses que je ne peux pas comprendre?"

Un léger silence, le prof écoutait, les élèves faisaient de même, ou bien dormaient, jusqu'à ce que quelqu'un (ou quelque chose) se décide enfin à le rompre.

S’il avait eu son réveil matin sous la mains, il n’aurait pas hésité à le lancer l’air de rien sur son nouveaux prof de mathématiques, il n’esquissa pas le moindre geste,, sentant qu’il pouvait des lors regagné sa, ou plutôt une place sans encombres en ayant détourné légèrement son retard comme une remarque juste un peut insolente venant d’un élève qui se croit mieux que les autres et patati et patata... Mais c’était trop simple, trop facile prête à se faire renvoyer du cour, il préférait ça en ayant passé du bon temps à se “battre” avec son professeur, plutôt que de rejoindre la catégorie de ceux qui dorment pendant les cours.

Watanuki ne prenait pas sa sur un ton de défi, le regard qu’il voyait dans celui de son professeur, n’était pas comme ces instructeurs particuliers non il y avait... petit éclat de malice ?? Oui avec de la ruse, mais au fond on pouvait bien voir que ce n’était pas un prof “comme les autres”, c’était un prof comme on dit, faisant partis de la nouvelle génération, celle où les professeurs sont plutôt cool, et tout se résume à peut près dans ce mot... en restant quand même des instructeurs servant le savoir de la patrie et de la nation, défendant les opprimés de l’ignorance, les pauvres de la culture, combattant contre vents et marée l’annalphabetisation et le coup de: deux plus deux ça fait vingt-deux !! Bref, un professeur qui parraissait presque le contraire de Watanuki... pas sur côté de la répartie il était certain que pour être prof il fallait passer un test de réparti, et les professeurs qui n’en avaient pas avaient tout simplement fait le mur le jour de l'interrogation, mais plutôt sur le fait... du degrés sur lequel il basait leur vie.

Watanuki est plutôt pas mal terre à terre,aucune blague ne le fait rire, pour lui chaque jour qui passe est un jour de moins le rapprochant de la délivrance, pas très attaché à sa propre vie mais s’il ne meurt pas c’est qu’il à sûrement encore quelque chose à faire en espérant que cela soit intéressant... Pour lui la répartie représente plusieurs choses, deux en particulier mais en aucun cas un moyen de défense, se défendre, lui ?? Pour quoi faire, pour se défendre il faut être attaquer, et Watanuki n’est jamais allé plus loin que “bonjour” pour réussir et s’imposer, non pour lui se n’est pas là un moyen de défense, non. Il pense ça déjà, comme, un jeu ?? Celui qui à le dernier mot gagne, est-se la règle ?? Non pour lui un dernier mot ne signifie rien, une simple hésitation, hochement de tête, se mettre en colère, changer de sujet, détourner le regard est en soit signe de victoire. Elle lui permet d’attirer l’attention sur lui autrement que par la pitié ou part des remarques d’admiration concernant son travail.

"Alors tu n'as pas de question."

Il fut sorti de ces pensée par une phrase, simple, qu’il trouvait inutile mais nécessaire pour la suite. Hoo comme au fond il aurait voulu entendre: “tu peut retourner dans ta chambre pas besoin de toi ici” tout aussi simple mais la fin se terminait en une merveilleuse Happy end entre Watanuki et son lit... Pour le coup le professeur avait bien de la chance que le réveil matin soit k.o pour le moment. Watanuki l’aurait bien achevé lui inscrivant minuit sur le visage. Minuit l’heure du crime... Mais l’idée de lui faire manger des craies, ou alors de faire tomber bien évidement par accident la table dessus était beaucoup moins drôle à son goût...

"Quelqu'un a-t-il vraiment une question ou vous êtes tous à vous compliquer la vie à vouloir me demander des choses que je ne peux pas comprendre?"

Il pouvait tout aussi partir chercher son réveil et revenir pour pouvoir mettre son plan à exécution, mais maintenant qu’il était là et qu’une chaise vide le suppliait d’une voix plaintif d’être seul... L’appel de se reposer sur une bonne chaise était plus fort... Il sourit sans vraiment sans rendre compte, toujours le même sourire mystérieux, froid mais moqueur à la fois... un beau cocktail Molotov.
Ces idées meurtrières dérivait rapidement pour donner à la fin du grand n’importe quoi comprenant dans le complot, une girafe, des clowns et un tube de dentifrices pour que le plans se déroule comme il l’imaginait... C’est quand il réfléchit à propos d’une possible intervention d’un mime et d’une pieuvre manchote qu’il redescendit brusquement sur terre. Il n’avait absolument rien suivit de ce qui se passait autour de lui mais les phrases du professeur lui revenait petit à petit en tête...

Il s’avança pour s’asseoir au premier rang à droite près d’une fenêtre ne pouvant aller autre part, toute les places étant déjà prises... Il s’installa avec encore moins de rapidité que lorsque l’escargot veut remonter le puis en avançant de deux mètres le jour et redescends d’un mètre la nuit. Il prit place, bien installé sur sa chaise, remonta ces lunettes sentant qu’il était un des principaux sujet de curiosité dans la pièce, il se sentait observé parcourut de tout les regard curieux des élèves, ba... comme d’habitude... beaucoup devait s’attendre à ce qu’il réponde au professeur... il n’allait pas être dessus de ce cour de mathématiques...
Il leva la main sans attendre qu’on lui donne la parole, superflu...

“-Ba je peut toujours vous poser des questions si vous voulez, comme ça vous aurez pas l’impression d’être venu pour rien, quoique avec les autres élèves que vous traînez vous devez pas trop vous ennuyez...

Pas peu fière de sa réponse, il ne pensait pas s'arrêter là, se serait bien trop facile... Déjà i entendait derrière lui des remarques désagréables et tout les élèves qui avait trouvé au départ en lui un courage qu’il désirait posséder était maintenant prêt à lui cracher au visages...

-J’ai plusieurs questions à vous demandez, je passe outre celle qui parle de votre possible incompétence ou du manque de sérieux dont vous semblez êtres, je fait silence sur tout ce qui pourrait concerner votre vie privée et ce qui tourne autour... Commençons simplement par vous demandez de bien vouloir, s’il vous plaît vous représentez en tant que professeur car j’ai eu le malheur de rater ce passage là...j’en suis terriblement confus !! Mais si vous préférez garder le silence, j’accepte la chose, sachant que les mathématiques seront une matières à revoir à mon programme de cette année...”

Plutôt content du résultat obtenu Watanuki ne pouvait s’empêcher de re-prendre son air sérieux, calme et infranchissable trouvant qu’il n’était plus lui même lorsqu’il souriait trop, il préférait garder un air neutre voir impassible et dénué de sentiment, il ne se forcer pas le moins du monde pour être ainsi, non c’était comme ça qu’il était... Il regarda sur sa droite, par la fenêtre, essayent de mémoriser chaque chose qu’il pouvait voir, la vue n’était pas trop mal, il pouvait donc espérer, ne pas trop s’endormir aux cours de maths, ne pas se retrouver avec la marque du cahier sur son visage.
Il vit un hirondelle voleté pour disparaître derrière un bâtiment.

“-Comme l’hirondelle qui s’envole et part pour d’autres horizon, l’homme vie pour faire fuir les hirondelles...”

!! Guerre des générations !!

°^o^° !! FIGHT !! °^o^°

-S*loperie de réveil

Voici les mots joyeux et enthousiasme que Yumi répétait en courant vers le cours de mathématiques. La fille aux cheveux roses avait de quoi pester... Elle avait préalablement préparer toutes ses affaires la veille et pris soin de mettre son réveil en marche, mais le lendemain, il ne la réveilla pas et heureusement pour elle, elle eut un mauvais pressentiment... Cinq minutes avant le début du cours. Elle se prépara en quatrième vitesse, enfila son uniforme d'hiver, se coiffa et se brossa les dents avant d'attraper sa mallette et de sortir de la chambre en pestant. Elle n'avait pas eut le temps de se ramasser les cheveux, ni de mettre un serre-tête derrière son semblant de frange. Elle courait donc dans les couloirs ses longs cheveux roses "dans le vent". Quand elle trouva la salle, elle reprit son souffle pour ne pas paraitre trop essoufflée prête à s'effondrer. Elle ouvrit timidement la porte et demanda avec la voix la plus douce possible, elle voulait rentrer en cours, pas se faire virer en perm' !

-Excusez mon retard, puis-je rentrer ?

Généralement, sa marchait... Mais on ne sait jamais ! La jeune fille était à moitié dans la classe, les mains sur le rebord de la porte. Généralement, elle se lever à l'heure, même sans réveil... Mais avec son retour de vacances... Elle avait assez changé. Elle ne ramassait plus ses cheveux tout le temps, on voyait son œil gauche de temps en temps et elle avait un peu bronzé avec ses vacances à Hawaï xP Ses parents savaient récompenser un bon bulletin ! Quand elle jeta un œil dans la salle, elle avait l'impression d'arriver au milieu d'une fusillade. Juste au moment de son arrivée, elle entendit un élève en milieu d'une assez longue tirade :

-J’ai plusieurs questions à vous demandez, je passe outre celle qui parle de votre possible incompétence ou du manque de sérieux dont vous semblez êtres, je fait silence sur tout ce qui pourrait concerner votre vie privée et ce qui tourne autour... Commençons simplement par vous demandez de bien vouloir, s’il vous plaît vous représentez en tant que professeur car j’ai eu le malheur de rater ce passage là...j’en suis terriblement confus !! Mais si vous préférez garder le silence, j’accepte la chose, sachant que les mathématiques seront une matières à revoir à mon programme de cette année...”

À ce moment-là, Yumi se demanda si elle ne ferrais pas mieux d'aller direct en perm'.... Le prof devait être assez occupé comme ça... Mais elle voulait savoir ce qu'il allait faire. Donc elle se glissa de l'autre côté de la porte et alla s'assoir au fond de la classe à côté d'une élève qui était déjà là. Cette élève, elle l'avait déjà vu en cours de magie, son nom c'était Kyung Hee si elle se souvenait bien... Elle n'avait pas put faire plus ample connaissance avec elle. Elle pourrait peut-être lui demander un récapitulatif de la situation... Mais bon, pour l'instant elle avait un problème qui la gênait : ses cheveux. Yumi ne s'était pas coupé les cheveux depuis son arrivée et même bien avant, ils étaient donc devenus très longs... Ils lui arrivaient au milieu du dos et elle n'aimait pas ne rien avoir pour les "habiller". Ne serais-ce qu'un serre-tête ou une pince. Mais avant d'engager la conversation avec sa voisine, elle porta un regard intrigué vers Watanuki qu'elle regarda fixement pendant un moment et remarqua qu'il avait l'air très fier de lui. Elle se fit ensuite la remarque qu'elle ne l'avait jamais vu avant, comme le prof d'ailleurs.

Elle les regarda fixement l'un après l'autre essayant vainement de deviner pourquoi l'ambiance était si tendue... n'y arrivant pas, elle soupira et se laissa tomber sur le dossier de sa chaise en soupirant et faisant ainsi voler un cheveux qui s'était foutu au milieu de sa figure. Elle les regarda à nouveau en fronçant les sourcils essayant de trouver une explication qui viendrait soit des concernés, soit d'un simple spectateur. Elle regarda un élève qui était en fond de classe, élève qui pris peur quand Yumi le regarda en fronçant les sourcils l'air énervée. C'est vrai qu'il ne valait mieux pas se frotter à Yumi quand elle était en colère, surtout quand le soir qui suivait était un soir de croissant de lune. La jeune fille serra assez fort le dossier de sa chaise assez énervée et se tourna vers Kyung Hee, l'air renfrognée ainsi que vexée et avec une moue pouvant suggérer qu'elle boudait un peu.

-Jang, Pourquoi ils s'engueulent ?

Yumi allait toujours droit au but... Pourquoi s'emmerder de détails insignifiants ? Elle resta avec la même expression, regardant la Coréenne dans les yeux. Elle en avait marre de rester sans réponse, de ne pas savoir... Elle avait l'impression que depuis ses vacances elle était complètement H-S. En tout cas, ses vacances se remarquaient... Elle portait un collier avec une dent de requin et avait un teint joliment halée ce qui faisait ressortir ses grands yeux bleus. Son bronzage contrastait aussi avec sa voisine qui était aussi pâle que dans ses souvenirs, elle avait toujours ses longs cheveux noirs aux reflets bleutés qui étaient soigneusement ramassés en couettes. Yumi relâcha la pression qu'elle exerçait sur le dossier de sa chaise parce qu'à force, le dossier aurait cédé...

Elle tapota avec son index bien manucuré et vernis de vert, assortie à son uniforme, sur le dossier en bois de sa chaise, exprimant son impatience. Depuis petite, Yumi avait été habituée à la rapidité, à avoir tout ce qu'elle voulait tout de suite et à faire les chose qui ne pouvait pas attendre ou qui le pouvait, tout de suite. Elle haïssait attendre, sa l'énervait et la stressait. Elle porta deux minutes sont regard sur le temps pourris qui l'attendait dehors puis reporta ses grands yeux bleus décidés sur sa voisine impatiente d'avoir une réponse.

Mais à part cette "affrontement" assez particuliers dans lequel elle venait de tomber, Yumi se demanda ce qu'il s'était passé de nouveau à Akamo. Un magicien s'était-il fait découvert, il y avait des couples ? Yumi aimait beaucoup les ragots, et surtout ce genre d'histoire. Mais pour les magiciens, le seul moyen de le savoir serait d'attendre demain soir en cours de magie... Personne ne lui dirait en dehors de cette salle cachée. Elle savait que sa voisine était magicienne, elle l'avait vu, elle en était sure ! En cours de magie avec les autres.

Hate shinai sora ni kimi ga ite,
Kegare naki towa o chikau yo. } *

« Mmmmh? »

La seule réponse fournie par Jang quand la discussion à tension avait commencer entre Ogawa et monsieur Wolf. Toutes les deux classes, la A et B, regardait leur feuilles en soupirant lassés. Kyung Hee était accoudée laissant échapper un baillement peu sonore de sa bouche et consternait le fait que le tac- au- tac était ridicule. Elle était lassée de ne pas avoir son chat en cours normaux, d' ailleurs celui- ci devait dormir en boule dans un coin vexé et frustré de ne pas être aux côtés de sa maîtresse. Avachie sur sa table, faisant tourner habituellement son stylo sur son index, elle suivait la scène néanmoins bête. Elle avait oublié de couper sa frange qui lui arrivait désormais presque sur les yeux, remarque elle ne coupait à chaque fois qu' un centimètre et demi ce qu' elle trouvait amplement suffisant. La nonchalance du cours l' ennuyait déjà. Ogawa quel sombre crétin par moment. Les cours de mathématiques allaient être animés, ça c' était sûr. Maintenant que dirais le directeur? Il serait lassé, voir peut - être fâché! Bah après tout elle s' en fichait totalement, qu' ils fassent ce qu' ils veulent. La coréenne se vautra dans sa chaise, ahhhh les chaises de classe d' Akamo aux dossiers si confortables pour le plaisir du dos.
Elle croisa finalement les jambes et posa son coude sur le bord de sa table en plus que sa main était quasi posée sous sa bouche soupirant lassée de ce charabia quand la porte s' ouvra laissant entrer quelqu' un dans une démarche assez timide pour son retard.

- Excusez mon retard, puis-je rentrer ?

Hakimoko avait l' air aussi gênée que le concierge lorsqu' on le trouvait à regarder les jeunes et fraîches lycéennes d' Akamo. Revenons au sujet principale: Hakimoko qui s' avançait vers la fille aux cheveux noirs bleutés. En l' observant de plus près, on voyait que ses cheveux avaient bien poussé et qu' elle avait du passé des vacances au bord de la mer. Kyung Hee n' avait pas a envié le teint de celle- ci, après tout le bronzage lui allait fort mal comme les cheveux roux par ailleurs… Le monde avait donné à sa pauvre personne un ennui bien commun et une vision de la vie carrément à en pleurer. Aussi é dire rien qu' a voir Kyung Hee se traîner quand elle rentrait de l' école faisait peine à voir, aussi à dire Jang était Jang. Hakimoko s' était assise aux côtés de la concernée. Elle se remis droite en avançant sa chaise plus près de la table. Sa voisine aux cheveux roses semblait essayer de comprendre le remue - ménage qui c' était installé entre les deux générations. Chose à noter en tous cas! Monsieur Wolf + Ogawa = ruée au tac- au - tac.
Une seule pensée traversa l' esprit de Jang au lieu de parier sur qui gagnera, petits murmures que se faisaient les élèves en silence, semblait plus absorbée par l' idée de savoir quelle note elle aurait au test de littérature. D' ailleurs n' était- elle pas aussi avec la dénommée Yumi de son prénom dans ce cours aussi? A croire qu' elles avaient peut - être le même centre d' intêrets ce qui l' étonne fortement vu les deux caractère opposé bien marqués entre les deux voisines.

- Jang, Pourquoi ils s'engueulent ?
« Parce qu' ils ont décidé d' entrer dans la stupidité des conflits professeurs - élèves ma chère Hakimoko. »

Jang avait toujours repris son ancienne position jambe croisées et le tralalala mais cette fois avec un sourire moqueur à cause de la situation qui menait sur la classe en ce moment même. Beaucoup de gens croyait qu' elle snobait grand monde, sauf qu' elle snobait ceux qui en valait la peine au final. Avec beaucoup de chance pour la chaise, l' anglo - japonaise relâcha celui- ci avant qu' il finisse en charpie pour une raison inconnue venant de la rosette. Elle fini par sortie ses tonnes de devoirs, après tout si ils prennent leur temps pour leur conversation pourquoi ne pas faire ses millions de devoirs? Jang ne faites pas- ci et cela! Mlle Kyung Hee malgré vos excellentes notes je préférai vous voir participer à mes cours! Tous les anciens et habituels commentaires des professeur de celle- ci. Sa démarche nonchalante faisait- elle d' elle une sucidaire, c' était ce que s' inquiétait sérieusement les professeurs ces temps- ci. Vous croyiez qu' avec un Yen on peut étrangler le personnel en expliquant simplement au proviseur que ce n' était pas elle mais la pièce, remarque dire cela serait quasi grossier et stupide.

« En fait, au final, j' pense qu' on pourrait carrément s' casser de la classe ça va sûrement durer longtemps. »

Avait déclaré l' adolescente en croisant ses bras après s' être vautrée à nouveau sur sa chaise. Il n' y avait rien à faire et rien à dire surtout sur cette , lamentable, conversation entre les deux jeunes filles. Pourtant leur ressemblance était frappante dans le traits du visage et du corps. Pourtant dans le point de vue styles vestimentaire ça se voyait qu' ils étaient bien différent. Yumi était une camarde enjouée qui répondait souvent avec beaucoup d' entrain donc aimait beaucoup les couleurs vive montrant qu' elle aimait vivre, alors que Kyung Hee avait toujours sa veste noire mais portait quelques fois des fois des tee- shirt à dessins mignons. Comme si rien ne l' enjouait, comme si tout lui semblait froid. Jang ressemble au silence de l' hiver faisant peinés les autres pour lui qu' elle décroche ne serait- ce qu' un seul sourire de sa bouche par jour. Elle regardait le plafond comme si c' était la seule chose qui pouvait attirer sa pauvre intention. Son sac Abercrombie & Fitch bleu était médiocrement posés à côtés de ses pieds. On se demandait comment elle réussissait à supporter de ne pas porter de converses en classe et chez elle, mais bon c' était Kyung hee. Il n' y avait pas de logiques, au lieu de faire des mathématiques on avait droits au paroles farouches entre l' élève et son professeur quand aux autres ils ne faisaient que de piailler. Finalement la salle d' étude et celle de permanence, d' ailleurs là - bas on peut échanger son déjeuner avec la surveillante et avec le surveillant. Un maigre sourire farouche se dessinait quand elle regardait la sorte de " dispute ". Snobe, elle? Non, juste amusée par le monde stupide l' entourant par moment. Puisqu' ils sont dans une école de riche ils peuvent chahuter, puisqu' ils sont dans une école de riche ils peuvent se moquer de tout. Imaginer ce qui se passe quand ils se moquent des invalides, alors là ce sont carrément des " cons "! Il n' y avait rien à Akamo de positif pour elle à Akamo, rien.

[ Hj. Cliquer sur Abercrombie & fitch par miracle son sac apparaîtra et flemme de continuer -___-]

Nombre de messages : 205 Date d'inscription : 31/10/2008

L’uniforme noir impertinent s’était assis au premier rang, cette action était comme un défi pour Karl. Et il n’avait pas la prétention de pouvoir gagner ce défi, cependant, le fait que l’élève se soit assis devant arrangeait bien Karl car ce rang était quasiment dépeuplé, ça lui ferait un peu de compagnie, ce qui n’était pas plus mal. Il avait posé son regard sur la classe quand le perturbateur l’interrompit de nouveau. Il avait levé le doigt, mais le professeur n’avait pas eu le temps de lui adresser la parole. Au moins, il avait levé le doigt.

“-Ba je peut toujours vous poser des questions si vous voulez, comme ça vous aurez pas l’impression d’être venu pour rien, quoique avec les autres élèves que vous traînez vous devez pas trop vous ennuyez... »

Karl ne pensait pas qu’il aurait une nouvelle remarque si rapide que cela, mais il n’apprécia guère cette phrase. Certes, il pouvait pratiquer à merveille l’autodérision, mais n’appréciait pas que l’on juge ainsi d’autres personnes, même s’il ne les connaissaient pas. Cela surtout si ces personnes en question étaient SES élèves. C’était comme ça chez lui : on pouvait toucher à sa voiture, sa maison, sa télé, sans forcément se faire engueuler, mais ses élèves non. Ils auraient beau l’insulter, lui pourrir la vie et ne pas le respecter, c’était son bien à lui, notamment durant ses heures de cours.

Evidemment, il n’avait pas été le seul à ne pas apprécier la remarque. La plupart des concernés lançaient à présent des regards noirs à l’adolescent. Karl, quant à lui, se contenta de l’ignorer pour le moment car une jeune fille venait d’entrer dans la salle, ou plutôt, restait dans l’entrebâillement de la porte, attendant une réponse à la question qu’elle avait demandé d’une voix douce qui contrastait avec le ton impassible de l’élève Ogawa.

-Excusez mon retard, puis-je rentrer ?

Karl s’apprêtait à répondre quand l’uniforme noir provocateur reprit avec une remarque assez longue.

-J’ai plusieurs questions à vous demander, je passe outre celles qui parlent de votre possible incompétence ou du manque de sérieux dont vous semblez être, je fais silence sur tout ce qui pourrait concerner votre vie privée et ce qui tourne autour... Commençons simplement par vous demandez de bien vouloir, s’il vous plaît, vous représenter en tant que professeur car j’ai eu le malheur de rater ce passage là...j’en suis terriblement confus !! Mais si vous préférez garder le silence, j’accepte la chose, sachant que les mathématiques seront une matière à revoir à mon programme de cette année...”

Karl ne s’arrêta pas sur sa possible incompétence, il était là, en tant que professeur, c’est tout ce qui importait pour lui. Cependant, il ne comprit pas vraiment la dernière phrase de l’adolescent. Voulait-il quitter le cours de maths ? S’il savait tout, tant mieux pour lui, mais ce serait dommage… Enfin bon, c’était son choix après tout, il était assez grand pour l’assumer. Le regard de Karl se reposa sur la fille qui avait fini par rentrer. Une de plus au fond, comme s’il n’y en avait pas déjà trop là-bas ! La fille aux cheveux roses semblaient discuter avec sa voisine, qui avait commencé à faire d’autres devoirs. D’un côté, elle n’avait pas tord… Celle qui faisait ses devoirs était un uniforme vert. Elle faisait pourtant partie des classes de « chanceux » si les souvenirs de Karl étaient bons. Elle devait franchement s’ennuyer. Celle aux cheveux roses était un uniforme vert également, mais elle, elle ne faisait pas ses devoirs. Un léger sourire nostalgique se dessina sur le visage de Karl. A tous les cours de vie de classe, ou de présentation des professeurs, il avait eu la même réaction lors de sa scolarité : s’avachir sur sa chaise et ne rien faire. Le problème était qu’il devenait parfois rêveur en plein cours après. La rose lui aspirait plus de sympathie, et pourtant c’était l’attitude de celle aux cheveux noirs qu’il devait privilégier en tant que professeur. Curieux dilemme entre ce qu’il aimait et ce qu’il devait.

Son regard lâcha enfin les deux au fond qui n’avaient pas daignés lui prêter compagnie au premier rang, comme l’avait fait Watanuki, et se reposa sur l’uniforme noir Ogawa justement.

« Tiens, cette fois-ci c’est bien une question au sujet du cours. Donc comme je le disais, je m’appelle Karl Wolf, et je suis votre nouveau prof de mathématiques pour l’instant. J’expliquais aussi que je voulais que vous m’écriviez vos difficultés et vos facilités dans cette matière les années précédentes, s’il y a certains points que vous aimeriez voir ou revoir, et si vous voulez que l’on commence les cours en faisant de l’algèbre ou de la géométrie, même si au fil du temps, ils vont se mélanger. »

Il se dirigea ensuite vers son bureau et distribua des petites feuilles à tous les élèves en poursuivant :

« Vos feuilles peuvent rester anonymes si vous le désirez, même si je ne vois pas en quoi ça vous dérangerais, sachant que je pourrais de toutes façons reconnaître l’écriture avec vos copies si l’envie m’en prend. De plus, ça ne m’aidera pas vraiment de savoir si vous avez redoublé quatre fois ou jamais et combien vous avez de frères et sœurs, mais si vous voulez le mettre, faites comme bon vous semble, tant que vous avez inscrit ce que j’ai demandé. »

Il finit de distribuer les feuilles et retourna à côté de son bureau pour ensuite répéter ses explications. Il avait l’impression de radoter, mais bon… Ogawa et la fille aux cheveux roses étaient arrivés en retard, et il n’allait pas les renvoyer dès le premier cours, qui est justement fait pour expliquer le déroulement des cours et permettre aux élèves comme l’uniforme noir de dire ce qu’ils ont à dire.

« J’ai aussi déclaré que vous auriez des devoirs maisons, si on peut appeler ça comme ça. Le problème des devoirs maisons est qu’en général, les élèves se donnent les réponses, donc vous formerez des groupes de deux, et un de trois si vous êtes un nombre impaire. Les groupes peuvent changer entre deux devoirs maisons, et je ne suis pas naïf et je sais bien que certains s’échangeront encore des réponses entre groupes, mais je vous demande au moins d’essayer de reformuler, sinon j’inscrirais tout simplement « déjà lu » sur votre copie, et au final ça risquera de m’énerver et ces devoirs risqueraient de vous donner des points négatifs s’ils sont mal faits ou je les supprimerais tout simplement, sachant qu’ils sont normalement fait pour rattraper de possibles cartons sur les devoirs surveillés. »

Il posa ensuite un regard sur la jeune fille au fond aux cheveux noirs, histoire de voir si elle est toujours sur ses devoirs, elle qui était à l’heure au cours puis reporta son attention sur Ogawa :

« Et ne t’inquiète pas, je ne risque pas de m’ennuyer en classe si tu restes là, par contre les autres élèves, oui, notamment si tu continues à sortir des tirades pour poser une simple question en énumérant toutes celles que tu ne vas pas poser ou que tu lèves le doigt pour finalement ne rien dire comme précédemment dans le cours. »

Lançant cela, il jeta un regard furtif à Kyung Hee et conclut en s’adressant à toute la classe :

« Bon, je vous laisse remplir les fiches que je vous ai distribuées, si quelqu’un a une ou des question(s) utile(s), qu’il lève la main et attende de se faire interroger pour les poser. »

Suite à ces paroles, il reprit son trombinoscope et repéra Jang Kyung Hee et Hakimoko Yumi, cette dernière avec un peu plus de mal, elle avait changé depuis qu’on avait prise sa photo, et en plus son trombinoscope était en noir et blanc et photocopié.

« Parce qu' ils ont décidé d' entrer dans la stupidité des conflits professeurs - élèves ma chère Hakimoko. »

Yumi soupira. C'était assez décevant comme réponse... Elle s'imaginait un lien qui n'était pas scolaire, comme un désaccord qui n'avait aucun rapport avec les maths... On allait pas se mentir, Yumi n'aimait pas les maths, comme la plupart des cours... Elle croisa les bras sur sa table et posa son menton sur ses bras en faisant une moue déçue. Yumi était très expressive quand elle le voulait. On imaginait mal que la plupart du temps elle le fasse exprès.

« En fait, au final, j' pense qu' on pourrait carrément s' casser de la classe ça va sûrement durer longtemps. »

Jang avait raison, mais en regardant le prof elle se rendit compte qu'il regardait sa voisine. Elle tourna la tête sans pour autant se redresser et dit :

-Il est fort le prof, il arrive à s'engueuler avec un élève et à te surveiller en même temps...

C'était ironique bien sur... Bon d'accord il y arrivait, mais sa compromettait le projet de fuite à deux... Bah oui, si elle voulait risquer sa liberté elle pouvait passer par la fenêtre, dans quelques heures elle serait un loup-garou, ses muscles s'étaient déjà préparé et ils étaient donc nettement plus puissant que d'habitude, donc elle pouvait fuir par la fenêtre avec une facilité étonnante. Mais pendant qu'elle essayait de prévoir une fuite plus discrète que celle-là, le professeur reprit la parole, Yumi tourna la tête vers le professeur puis baissa les yeux vers sa trousse hésitant à prendre un stylo.

« Tiens, cette fois-ci c’est bien une question au sujet du cours. Donc comme je le disais, je m’appelle Karl Wolf, et je suis votre nouveau prof de mathématiques pour l’instant. J’expliquais aussi que je voulais que vous m’écriviez vos difficultés et vos facilités dans cette matière les années précédentes, s’il y a certains points que vous aimeriez voir ou revoir, et si vous voulez que l’on commence les cours en faisant de l’algèbre ou de la géométrie, même si au fil du temps, ils vont se mélanger. »

Yumi avait déjà entendu parler de ce prof', selon des rumeurs, il trainait parfois avec des élèves et il était plutôt sympa. Mais pour effacer tous les préjugés de Yumi il fallait plus que quelques rumeurs. Étrangement, quand elle était dans cette position, bras croisée et tête posée, Yumi avait envie de dormir. Pendant que Yumi réfléchissait au pourquoi du comment, le professeur distribua des feuilles.

« Vos feuilles peuvent rester anonymes si vous le désirez, même si je ne vois pas en quoi ça vous dérangerais, sachant que je pourrais de toutes façons reconnaître l’écriture avec vos copies si l’envie m’en prend. De plus, ça ne m’aidera pas vraiment de savoir si vous avez redoublé quatre fois ou jamais et combien vous avez de frères et sœurs, mais si vous voulez le mettre, faites comme bon vous semble, tant que vous avez inscrit ce que j’ai demandé. »

Yumi regarda sa feuille, elle avait même la flemme de la prendre. Yumi fixa sa feuille un long moment avant de soupirer et de fermer à moitié ses yeux, ce n'était pas de sa faute, elle avait sommeil... C'était la faute du décalage horaire ! Une fois que le professeur eu finit de distribuer les feuilles, il reprit ce qu'il eut déjà dit avant son arrivée, les professeurs ne radoter pas pour un seul élève normalement, elle ne devait pas être la seule retardataire, c'était un peu plus rassurant...

« J’ai aussi déclaré que vous auriez des devoirs maisons, si on peut appeler ça comme ça. Le problème des devoirs maisons est qu’en général, les élèves se donnent les réponses, donc vous formerez des groupes de deux, et un de trois si vous êtes un nombre impaire. Les groupes peuvent changer entre deux devoirs maisons, et je ne suis pas naïf et je sais bien que certains s’échangeront encore des réponses entre groupes, mais je vous demande au moins/li d’essayer de reformuler, sinon j’inscrirais tout simplement « déjà lu » sur votre copie, et au final ça risquera de m’énerver et ces devoirs risqueraient de vous donner des points négatifs s’ils sont mal faits ou je les supprimerais tout simplement, sachant qu’ils sont normalement fait pour rattraper de possibles cartons sur les devoirs surveillés. »

Yumi regarda par la fenêtre, on aurait dit qu'elle l'appelait, qu'elle lui disait de sauter, de se tirer et de les laisser tous sur le cul xD Elle se mordit la lèvre inférieure, sa lui faisait vraiment mal au cœur de rester ici alors qu'elle pouvait s'en aller facilement. Elle en avait presque les larmes aux yeux, mais à la place elle avait juste une grosse boule dans la gorge et le cœur serré. Elle murmura un petit mot qui illustrait parfaitement ce qu'elle ressentait :

-Bouh...

Ce mot était vraiment universel, il servait à tout ! Yumi l'utilisait quand elle était heureuse, en colère, quand elle voulait faire peur à quelqu'un ou ici dans l'occurrence quand elle était triste. Elle se redressa, s'étira et utilisa son bras gauche comme appuie pour sa tête pour attraper son stylo avec sa main droite et commencer à "jongler" avec, hésitant à écrire. Elle allait écrire quoi d'ailleurs ? Elle soupira et commença par écrire un truc tout con dans la marge :

"HAKIMOKO
Yumi
Classe B"

Elle écrit sa dans une écriture très soignée, pour elle s'était plus qu'important de soigner la présentation. Puis, elle soupira et regarda sa feuille vide.. Elle commença à écrire le strict nécessaire. En 5 lignes c'était finit, elle n'allait pas raconter toute sa vie quand même u.u Elle se laissa ensuite tomber sur le dossier de sa chaise et tenta de se reposer quand elle entendit une musique familière. Cette musique venait de son portable, ce matin elle était partie tellement vite qu'elle avait oubliée de le mettre en silencieux. Elle prit un air passif histoire de pas se faire griller et donna un coup sec à un endroit précis dans sa mallette.

La musique cessa aussitôt, à vrai dire, elle aimait beaucoup sa sonnerie mais doutait que le prof apprécie Caramell Dansen au milieu de son cours. Une fois la crise passée, elle reporta un regard neutre, déconnectée vers la fenêtre en soupirant. Elle posa ensuite son stylo dans sa trousse qu'elle ferma juste après. Elle tapa avec ses ongles sur la table en bois vernie et poncée au rythme de Nori Nori Nori d'AnCafe. Yumi aimait beaucoup cette chanson, elle aimait toutes les musiques qui "vivaient" en fait. Elle aimait bien sentir que les musiciens se donnaient à fond, sa donnait direct envie de chanter et de danser voir de sauter dans tous les sens selon la chanson. Si son réveil avait sonné, elle aurait prit ses écouteurs sans fils et elle aurait écouter de la musique pendant le cours. Pas que le cours était ennuyeux, mais elle n'aimait pas les cours. Qu'est-ce qu'elle rageait que son réveil n'ait pas sonné !

Qu'est ce qu'il allait manger à midi ?? Son régime diététique imposé par ces parents devait l'obliger par l'intermédiaire de sa conscience de prendre un repas équilibré, le plus léger possible avec pleins de poissons et de choux de... choses les plus bizarres les unes que les autres... Mais quand était-il, de lui ?? Nan mais il fallait être complètement barge pour avoir l'idée de donner pareil nourriture à un enfant en pleine croissance, bien que déjà pas mal grand mais bon l'idée n'est pas là... Curieux dilemme entre ce qu'il aimait et ce qu'il devait... Nan mais qu'est-ce qu'il lui passait pas la tête, là maintenant ?? Etait-il vraiment en train de se poser la question entre quelque chose qu'il n'avait aucune envie de faire et une autre qu'il ... enfin était une bien meilleure proposition que l'autre...

Oui, apparemment oui, sûrement à cause de son réveil trop rapide à son goût...

Oui, c'était bien au moment où il avait conclu qu'il hésitait qu'il avait glissé... enfin non pas comme l'on pourrait l'entendre... Watanuki c'était un peu plus tôt installé sur sa chaise, là pas de problème et comme toute belle histoire qui se respecte, il s'était mît à regarder par la fenêtre d'un air mélancolique, là toujours aucun problème... Continuant sur son passage mélancolique qu'il s'était improvisé, il avait déposé son visage sur une de ses mains bref, le coude sur la table, un regard plein d'espoir espérant n'importe quoi, une diversion, tout ce qui pourrait attirer le regard pour qu'il puisse déguerpir vite fait bien fait... et c'est vraisemblablement ici que le drame était arrivé... Sous le coup du "oui" à propos de l'histoire des repas, son bras avait glissé sous la surprise et il avait presque risqué lancé son premier combat à mains nues mais, contre une table qui ne lui disait rien de bon...

Vif d'esprit mais, aussi rapide dans ces mouvements, de sa main droite qui, elle ne lui avait pas trahît comme l'autre il se réceptionna avant que sa tête n'atteigne violemment le bureau de classe. La catastrophe passée il se releva et cette fois-ci s'adossa à sa chaise espérant que celle si tiendrait jusqu'au bout du cours...

« Tiens, cette fois-ci c’est bien une question au sujet du cours. Donc comme je le disais, je m’appelle Karl Wolf, et je suis votre nouveau prof de mathématiques pour l’instant. J’expliquais aussi que je voulais que vous m’écriviez vos difficultés et vos facilités dans cette matière les années précédentes, s’il y a certains points que vous aimeriez voir ou revoir, et si vous voulez que l’on commence les cours en faisant de l’algèbre ou de la géométrie, même si au fil du temps, ils vont se mélanger. »

C'était passé pas loin... deux minutes et voilà qu'il risquait encore sa pauvre et misérable vie... nan mais, au fond quelles idées il avait eu en voulant se balancer sur sa chaise... A moins que ce soit le prof qui remarquant le moment de faiblesse de l'adolescent avait voulu mettre fin à ces jours... c'était bien un professeur de mathématiques, ils sont capables de tous ceux là... Karl... Karl Wolf... wolf... sensei ?? Wolf-sensei... tous sa résonnait d'une façon bizarre aux oreilles de Watanuki... l'avait-il déjà vu quelque part ?? Beaucoup de gens s'attendrait à une phrase de ce genre, nan en fait Watanuki trouvais que ça faisait bizarre Wolf-sensei...mais bon...

De part la réponse du professeur de mathématiques, il redescendit de sa lune même si au fond il était et resterait toujours sur la lune parmi les étoiles et les rêves qui ne trouvent point de maîtres...

IL ne s'en était pas trop mal sorti, bien qu'au fond Watanuki aurait voulu qu'il se ramasse et qu'il aurait fallu prendre un ballait et une pelle pour ramasser il était aussi satisfait, car les cours les cours de maths ne seraient peut-être pas un désastre comme il avait pût le penser... Enfin ok il disait ça mais, il n'allait pas pour autant assister à tous les cours sans broncher et travailler comme un bon petit élève, tout le monde à ses limites...

Il se retourna un peu pour voir l'arrangement de la pièce enfin nan, fallait être débile ou maniaque pour avoir envie de regarder l'arrangement d'une pièce et surtout une salle de classe, nan en fait il voulait surtout voir si sa phrase de toute à l'heure faisait encore son effet. À vrai dire... oui dans un sens, pour son plus grand bonheur, s'était pas aujourd'hui qu'il avait envie de faire "copain-copain" avec ces petits camarades, loin de lui cette idée... D'un autre côté il était déçu d'avoir affaire à des personnes aussi... molles ?? Oui c'était un bon mot pour les d'écrivant ou bien tellement intelligente qu'elles ne préféraient rien faire et là aussi ça l'ennuyait plus qu'autre chose...

On lui lança des regards noirs et d'autres... fin bref, si c'était tout ce qu'ils savaient faire, c'était déjà plus marrant et il devrait bien trouver un moyen de passer le temps...

Bruissement de feuille, à ce doux bruissement qu'il avait entendu tout les jours de sa pauvre et misérable petite enfance et encore maintenant, car il était maintenant plus âgé mais, traînant toujours ce bruissement de feuille qui ne valait rien de bon... Plus souvent pour préparer une interrogation, Watanuki enfin pas cette fois, dommage il aurait pût montrer de quoi il était capable... se serait pour une prochaine fois...

L'incontournable petite fiche de présentation, comment avait-il bien pût l'oublier cette jolie petite... maudite... et sombre, sombre fiche de présentation... Chaque année c'était la même chose et pour lui aussi. Même si travaillé avec les mêmes profs depuis tout petits et qu'ils étaient tous des amis de la famille, il devait à chaque fois la remplir, à quoi bon ?? Ils savaient déjà tout de lui et il devait marquer encore des choses ?? C'était un gaspillage de papier annuelle qu'il trouvait non essentiel, mais à chaque fois, le papier revenait, un élève un seul au moins dans l'histoire n'avait jamais osé pour une fois crier, haut et fort que c'était complètement bidon ?? Non apparemment pas, ou alors c'était vraiment une bonne blague de prof et pendant les élèves en pause, près de la machine à café ils s'échangent les meilleurs ragots sur leurs élèves... ça devait-être et c'était vraiment le seul intérêt de cette fiche... enfin, avis personnel...

Il dédaigna prendre le papier entre son pouce et son index et le rapprocha de son visage dans un geste lent et sans aucune envie quelconque, pour l'examiner de plus près, pendant un moment il aurait voulu ouvrir la fenêtre et implorer le dieu du vent d'emporter loin, très loin cette... chose qui ne servait strictement à rien pour ainsi dire... Mais là, la fenêtre était plus de trop loin de lui, exactement 10 centimètres plus loin que pouvais toucher son bras et... la "flegmaticité" dont il faisait preuve, sans égale lui interdisait tout mouvement...

Après avoir abandonné cette idée, il reporta son attention sur la feuille, la lâcha et comme dans les meilleurs films après avoir voleté dans le vide pendant quelques secondes, se posa doucement au centre de son bureau. Il prit, d'un geste adroit un stylo et entreprit d'écrire... oui... mais... quoi ??

Ba, déjà ce qu'il voulait c'était ne pas mettre son nom, pas pour le prof ne le reconnaisse pas, non, loin de lui cette idée... au contraire il préférait l'idée qu'il le reconnaisse à... ces paroles. Mais que dire... grande question existentielle, pour le moment...

Dans la case prénom et nom, il laissa un blanc plus qu'apparent et si, il avait eu sous la main n'importe quoi pour faire paraître cette case d'une blancheur immaculée il n'aurait pas hésité mais... ce n'était pas le cas... dans la case: "âge" il opta pour une réponse simple et clair: 18 ans. Parions sur le fait que pendant un moment vous avez pensé qu'il allait mettre une phrase ou remarque désagréable pour le prof... et bin non, pas cette fois, mais pour bientôt, sûrement...

Au moment où il lu la case: "redoublement ??" il se mit à rire enfin... son rire spécifique qu'à lui même et unique dans son genre de part son côté sadique et sa pointe d'ironie. Gestes rapides, vite fait et... à peut près bien fait... enfin il s'en moquait complètement mais bon... Il hésita pour ce qu'il devrait mettre dans cette case, plus il cherchait et plus il trouvait des idées peu recommandables à dire à un professeur, mais celui-ci avait l'air plus cool et même s'il renvoyait Watanuki se serait pas une punition mais, plutôt une.. libération pour le garçon qui ne désirait que tout se termine au plus vite...

"La seule chose qui me fait travailler et ne pas redoubler est la pensée de finir au plus vite mon éducation pour ne plus avoir à supporter des élèves aussi peu... intelligents et des profs et des professeurs...de mathématiques ?? ouai, à bats les mathématiques !!"

La suite était à peu près pareil pour toutes les autres cases pour le style d'écriture. Watanuki prenait un malin plaisir à trouver les phrases les plus coupantes, tranchantes qui correspondaient à la question. Il ne fut pas peu fière de sa case parents "mariés-divorcés-autres ??" une phrase du style: "je vous en pose des questions sur quelque chose d'aussi peu important ??" Silence... au fond est-ce qu'il était aussi insensible qu'il l'exprimait, n'y avait-il pas un coeur sous cette carapace que quelqu'un se devait de briser ?? Un enfant en mal d'amour devant trouver l'âme soeur pour continuer sur le chemin des "happy end" ??

"-Non. Je n'ai pas de famille, je ne veux pas avoir...

Sa respiration se faisait plus lente, il n'écoutait plus autour de lui tout était flou... non, il ne pleurait pas mais, pourquoi ?? Pourquoi il avait dû tomber sur cette famille, s'il y avait une justice dans ce monde, ne disait-on pas que l'exception faisait la règle ?? Car si oui, il y avait une justice dans notre bas monde, c'était donc Watanuki l'exception...

Bien sûr, non il n'est pas un enfant maltraitait et ne vie pas la guerre mais, sa pression dont il était revêtu était bien réelle, les balles de son Incompréhension le transperçant de toute part, un amour qu'il ne recevrait jamais, une vie qu'il ne vivait qu'à moitié...

-... Je n'en aurait jamais..."

ça pouvait faire bizarre la tête qu'il avait là, toujours avec son armure infranchissable, il devait parfois l'enlever pour respirer mais l'air empoisonné de sa vie ne faisait qu'empirer les choses... Sourire en coin, en réfléchissant tout est éphémère, chaque instant qu'il passait dans le cours de maths lui était retiré à jamais... pour son plus grand bien...

Ces lunettes glissaient lentement pendant qu'il réfléchissait, encore et encore... Plus prêt, encore plus prêt, avançant vers le bout de son nez se préparant à leur dernier grand saut...

"Allô, Allô ici la terre, nous demandons à Watanuki Ogawa de bien vouloir redescendre sur terre, choque prévus dans quelques secondes, 5, 4, 3, 2, 1..."

Atterrissage réussi, au moment qui devait être fatidique, il rattrapa les dîtes lunettes et les remisent à leur place.

Inspection des lieux, depuis combien de temps était-il partis ??

Pas trop longtemps les derniers finissaient de remplir rapidement leur fiche. Soufflement, pourquoi avait-il une vie aussi banal ?? espérant qu'un extraterrestre débarque à ce moment là, Watanuki leva la main, lentement faut pas le brusquer le Watanuki ^^.

Attendre la réponse du professeur pour prendre la parole ?? connaît pas..

"-Si on a fini... ça...

Tout en prenant la feuille par un des coins et l'agitant devant lui, il la retournait, recto-verso pour montrer qu'il avait fini la corvée de début d'année.

-.. Je peux vous la rendre maintenant ??"

"Je ne sais plus faire la différence entre la réalité et ce monde, c'est parce que toute ma réalité est un rêve, n'est pas ?? Tous n'est qu'un rêve... non un cauchemar... Un sombre et tortueux cauchemar..."

Yaya était assise sur un trottoir, perdue dans la grande ville, clope en bouche et un mal de crane pas possible qu’elle ne remarquait même plus, a force on s’habitue. La musique résonnait encore dans ça tête vide, ou pleine d’alcool, ça dépend comment on voit les choses… La jeune fille avait encore passée une nuit bien agitée en discothèque. A danser, a boire, et forcément, a draguer. Ca elle ne pouvait pas s’en empêcher. C’était un peu une façon de s’amuser pour elle. Et puis, les boites de nuit étaient un peu ses deuxièmes chez elle… Elle y passait tellement de temps, quasiment toute les nuits. Alors elle attendait la, assise sur le béton froid que le temps ce passe, aillant un peu oublié qu’elle devait aller en cours, en même temps, elle n’était pas franchement en état de réfléchir. Elle se leva doucement, sûrement pour pas tomber, commençant a essayer de retrouver son chemin, marchant sur le bord de la route en chantonnant, sa clope écrasée au sol quelques pas avant. L’adolescente retrouvait difficilement ses esprits, et son équilibre d’ailleurs.
Apres seulement quelques mètres parcouru elle se laissa retomber au sol, comme épuisé par cette longue marche, d’a peine cinq minute… En même temps, quand on a du mal a marcher droit et a voir correctement tous devient tous de suite plus compliqué. Machinalement, elle remit sa mèche de cheveux derrière son oreille, action difficile vu son état et qui ne servit a rien. Puisque quelques instants après elle retomba sur son visage… Elle s’endormait presque, la tête posée sur ses petites cuisses. Bon, là elle avait peut être un peu abusé, sûrement même. Mais ça allait bien passé, elle n’allait quand même pas rester comme ça toute la journée ?! Nan, impossible. Les minutes passèrent, lentement mais sûrement jusqu'à ce que la jeune fille décide de faire une nouvelle tentative.
Cette fois ci, elle se releva beaucoup plus facilement. La tète tournait moins alors c’était tous de suite plus facile. Elle avançait, assez lentement fallait bien avouer, en longeant les murs des grandes maisons. Pour essayer de marcher un peu plus droit qu’elle ni arrivait seule. Ca lui donnait une sorte de ligne a suivre. Jetant un rapide coup d’œil a son portable elle se rendit compte qu’elle allait vraiment être en retard si elle ne se bougeait pas un peu ! Alors elle accéléra un peu le pas, en essayant de pas tomber… Ca c’était déjà plus dur.

La jeune fille arrivait enfin au pensionnat, après un long moment de difficultés en solitaire, enfin si on oubli les passants qui l’avaient regardés d’une drôle de manière. Elle monta alors les marches, ça ce compliquait légèrement mais elle se sentait de mieux en mieux alors en quelques minutes elle était arrivée a sa chambre. Il ne lui restait que quelques minutes avant que le cours commence et malheureusement elle ne savait même pas ou était la classe ! Elle se changea rapidement, sa tenue était pas vraiment appropriée pour les cours. Elle enfila un pull un peu grand pour elle noir avec pleins d’inscriptions et une jupe droite, noir forcément… Yaya mit rapidement ses lentilles presque rouge et attrapa son sac de cours déposant son sac a main avant de repartir en courant dans les couloirs pour trouver sa classe.
Apres quelques allés retours dans les couloirs elle finit par la trouver, il aurait pas pu la mettre ailleurs nan ! Voilà ce que ce disait la jeune fille, oui, puérile mais devoir autant chercher ça l’avait légèrement agacée. En plus elle était en retard maintenant, de près d’un quart d’heure ! De derrière la porte, elle écoutait un peu ce qu’il se passait, ça avait l’air de s’engueuler un peu la dedans, elle était bien partie pour se faire gronder en plus ! Elle avait toujours beaucoup de chance, alors sur le coup elle hésita a entrer, le prof avait peut être pas besoin d’une gêneuse en plus… Enfin elle était quand même venue pour ça a la base. La demoiselle attendit un peu, ca avait finit par se calmer, il ni avait plus un bruit, si ce n'est celui des crayons. Sa curiosité naturelle avait prit le dessus, qu'est ce qu'ils pouvaient bien faire ?? Elle se recoiffa d’une main avant de frapper a la porte, l’ouvrant doucement. Au moins maintenant elle était complètement nette, cette petite course l’avait bien réveillée. Elle tourna le tête vers ce qu’elle pensait être le professeur, un mine gênée. Elle attendit un peu, se demandant ce qu'il allait lui dire, elle était quand meme pas mal en retard...

" Excusez de mon retard monsieur, je me suis perdue dans les couloirs avant de venir … Est ce que je peux rester en cours quand même ? Si ca vous dérange je vais en étude ... "

Aya était essoufflée, et ça se comprenait, après avoir couru dans tous le pensionnat qui ne le serrait pas ! Et elle n’était pas franchement une grande sportive. Restant devant la porte elle attendait une quelconque réaction du prof pour savoir si elle pouvait s’installer ou si elle devait vite dégager en étude. Observant la piece elle se rendit compte qu'il ni avait pas grand monde, et que l'embrouille avait surtout l'air d'etre entre le prof et le seul garcon présent... Elle repéra deux jeunes filles dans le fonds, qui avait juste l'air d'en avoir rien a faire. Dont une qu'elle avait deja d'ailleurs, elle avait des cheveux rose, comme les siens avant alors ca ne s'oubli pas... Même si ceux de la demoiselle tendaient plus vers le violet a présent.
A force, Yaya avait l'air moins gênée, elle arrivait souvent en retard alors elle c'était faite a cette étrange sentation de solitude quand on attend a l'entré de la piece, sans oser bouger.

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